Pierre Albert-Birot
Pierre Albert-Birot (1879-1967) fut peintre, sculpteur, imprimeur, romancier, dramaturge et poète.
Il arrive à Paris vers 1896, année de ses 17 ans, où il épouse Marguerite Bottini, sœur du peintre Georges Bottini, avec laquelle il aura quatre enfants. Il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts. En même temps, il écrit, souvent des poèmes. À partir de 1900, il travaille comme restaurateur d'objets d'art chez un antiquaire.
Il arrive à Paris vers 1896, année de ses 17 ans, où il épouse Marguerite Bottini, sœur du peintre Georges Bottini, avec laquelle il aura quatre enfants. Il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts. En même temps, il écrit, souvent des poèmes. À partir de 1900, il travaille comme restaurateur d'objets d'art chez un antiquaire.
Il se marie une seconde fois en 1913, avec la musicienne et poètesse Germaine de Surville. C'est à cette époque qu'il se déclare enfin et se métamorphose de façon radicale. Tout commence en 1915 avec une grande peinture abstraite nommée Guerre, à laquelle il consacre tous ses efforts pendant plus d'un an, puis avec le lancement de sa revue SIC dont le propos essentiel était de s'opposer à ce qu'il nommait "l'odieux réalisme". De 1916 à 1919, cette revue va être le carrefour de la modernité européenne : Apollinaire, Reverdy, Aragon, Radiguet, Tzara, Picabia..., mélant écriture et arts plastiques. Dans sa préface aux Trente et un poèmes de poche (1917), Appolinaire dit : "Pierre Albert-Birot est une sorte de pyrogène. Si vous voulez enflammer des allumettes, frottez-les donc sur lui, elles ont des chances de prendre. Trop peu de pyrogènes aujourd'hui. Mais je ne dis rien des allumettes."
Albert-Birot délaisse alors peinture et sculpture pour se consacrer abondamment à l'écriture, cependant que la forme visuelle de sa poésie restera toujours très importante, comme en témoignent ses poèmes-paysages. "Mes yeux sont dans ma tête", disait-il. Il s'essaye à tous les genres : poésie, théâtre, cinéma, prose... En 1929, il crée son propre théâtre Le Plateau, proche de l'univers du cirque. Par manque de moyens, l'entreprise restera éphémère. En 1931, sa seconde femme, Germaine de Surville, meurt. Après un deuil solitaire, il rencontre Arlette Lafont, étudiante en lettres de 24 ans, en 1954. Elle sera sa nouvelle, et dernière, épouse en 1962 : "notre union était absolument inévitable, elle aussi s’est jointe à moi de tout son être".
Son œuvre majeure demeure l'énorme épopée des six livres de Grabinoulor, son héros imaginaire, "double mythique et verbe poétique incarné", écrite au long de cinquante années et dont l'intégrale ne fut publiée qu'en 1991 aux éditions Jean-Michel Place.
Albert-Birot délaisse alors peinture et sculpture pour se consacrer abondamment à l'écriture, cependant que la forme visuelle de sa poésie restera toujours très importante, comme en témoignent ses poèmes-paysages. "Mes yeux sont dans ma tête", disait-il. Il s'essaye à tous les genres : poésie, théâtre, cinéma, prose... En 1929, il crée son propre théâtre Le Plateau, proche de l'univers du cirque. Par manque de moyens, l'entreprise restera éphémère. En 1931, sa seconde femme, Germaine de Surville, meurt. Après un deuil solitaire, il rencontre Arlette Lafont, étudiante en lettres de 24 ans, en 1954. Elle sera sa nouvelle, et dernière, épouse en 1962 : "notre union était absolument inévitable, elle aussi s’est jointe à moi de tout son être".
Son œuvre majeure demeure l'énorme épopée des six livres de Grabinoulor, son héros imaginaire, "double mythique et verbe poétique incarné", écrite au long de cinquante années et dont l'intégrale ne fut publiée qu'en 1991 aux éditions Jean-Michel Place.
Ses textes
Corps...Le triangle noir
Seins