Louis Aragon
Aragon (1897-1982) est le fils illégitime d'une liaison entre Marguerite Toucas et Louis Andrieux (homme politique, de 30 ans plus âgé que Marguerite). Son enfance est dès lors marquée par le mensonge et la dissimulation : en effet, pour sauver les apparences, sa mère se fait passer pour sa sœur, sa grand-mère pour sa mère adoptive, et son père pour un vague parrain... Précoce, il compose dès l'âge de six ans des nouvelles inspirées de Zola et maîtrise dès la 6ème le programme littéraire du bac !
Lors de la première guerre mondiale, il échappe à plusieurs vagues de départ pour le front et commence des études de médecine, tout en fréquentant assidûment les librairies, où il découvre Lautréamont, Apollinaire, Mallarmé, Rimbaud… En 1917, il rencontre André Breton, qui dira plus tard de lui : "Nul n'aura été plus habile détecteur de l'insolite sous toutes ses formes ; nul n'aura été porté à des rêveries si grisantes."
Son premier recueil poétique Feu de Joie parait en 1920 et son premier roman Anicet ou le Panorama en 1921. Il participe à la création du mouvement Dadaïste puis, à partir de 1924, à la naissance du Surréalisme avec son essai Une vague de rêve. Il s'engage également dans la lutte politique, adhérant au Parti Communiste dès 1927.
Il rencontre en 1928 une jeune écrivaine russe : Elsa Triolet (avec laquelle il se marie en 1939). En 1929, il publie clandestinement des poèmes érotiques avec Benjamin Péret, sous la forme d'un calendrier illustré par Man Ray. En 1933, il devient journaliste à L'Humanité et secrétaire de rédaction de la revue Commune. Mobilisé en 1939, il s’engage dans la résistance contre le nazisme, offrant aux maquisards La Chanson du franc-tireur. Sa poésie reste toutefois largement inspirée par l'amour qu'il porte à son épouse, avec notamment le recueil Les Yeux d'Elsa (1942).
Sa production ne cesse de s'amplifier jusqu’aux années 60, mais dans une forme plus classique de poésie, très inspirée par Apollinaire. Il sera aussi éditeur (de Neruda et Guillevic) et fera connaître des écrivains, comme Soljenitsyne et Kundera.
Après la mort d'Elsa en 1970, il poursuit ses activités politiques et affiche dans les médias ses relations homosexuelles, notamment avec Jean Ristat, lui-même écrivain et poète, qui lui fermera les yeux le jour de sa mort, le 24 décembre 1982.
Ses Œuvres poétiques complètes ont été rassemblées en 2 volumes par Gallimard-La Pléiade en 2007. Dans le domaine érotique, on peut signaler : Le Libertinage (1924), Le Con d'Irène (1927 - sous le pseudo d'Albert de Routisie) et Les Aventures de Jean-Foutre La Bite (1986).
Lors de la première guerre mondiale, il échappe à plusieurs vagues de départ pour le front et commence des études de médecine, tout en fréquentant assidûment les librairies, où il découvre Lautréamont, Apollinaire, Mallarmé, Rimbaud… En 1917, il rencontre André Breton, qui dira plus tard de lui : "Nul n'aura été plus habile détecteur de l'insolite sous toutes ses formes ; nul n'aura été porté à des rêveries si grisantes."
Son premier recueil poétique Feu de Joie parait en 1920 et son premier roman Anicet ou le Panorama en 1921. Il participe à la création du mouvement Dadaïste puis, à partir de 1924, à la naissance du Surréalisme avec son essai Une vague de rêve. Il s'engage également dans la lutte politique, adhérant au Parti Communiste dès 1927.
Il rencontre en 1928 une jeune écrivaine russe : Elsa Triolet (avec laquelle il se marie en 1939). En 1929, il publie clandestinement des poèmes érotiques avec Benjamin Péret, sous la forme d'un calendrier illustré par Man Ray. En 1933, il devient journaliste à L'Humanité et secrétaire de rédaction de la revue Commune. Mobilisé en 1939, il s’engage dans la résistance contre le nazisme, offrant aux maquisards La Chanson du franc-tireur. Sa poésie reste toutefois largement inspirée par l'amour qu'il porte à son épouse, avec notamment le recueil Les Yeux d'Elsa (1942).
Sa production ne cesse de s'amplifier jusqu’aux années 60, mais dans une forme plus classique de poésie, très inspirée par Apollinaire. Il sera aussi éditeur (de Neruda et Guillevic) et fera connaître des écrivains, comme Soljenitsyne et Kundera.
Après la mort d'Elsa en 1970, il poursuit ses activités politiques et affiche dans les médias ses relations homosexuelles, notamment avec Jean Ristat, lui-même écrivain et poète, qui lui fermera les yeux le jour de sa mort, le 24 décembre 1982.
Ses Œuvres poétiques complètes ont été rassemblées en 2 volumes par Gallimard-La Pléiade en 2007. Dans le domaine érotique, on peut signaler : Le Libertinage (1924), Le Con d'Irène (1927 - sous le pseudo d'Albert de Routisie) et Les Aventures de Jean-Foutre La Bite (1986).
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" Femme vin généreux berceuse ou paysage
Je ne sais plus vraiment qui j'aime et qui je peins
Et si ces jambes d'or, si ces fruits de corsage
Ne sont pas au couchant la Bretagne et ses pins "
(in Les yeux d'Elsa)
Ses textes
Chambres d'un momentLa belle et la bite
La pine et le con
Le con d'Irène
Nous avons fait l'amour...
Une motte sur un mur...