Benjamin Péret
Poète surréaliste et militant révolutionnaire trotskyste, Benjamin Péret (1899-1959) aimait l'amour, la poésie et la liberté : "Tuez tous les curés ! ils interdisent aux femmes de faire l'amour", professait-il entre autres...
Sa seule oeuvre délibérément pornographique est Les couilles enragées. On trouve bien quelques oeuvres érotisantes ça et là : un de ses premiers contes s'intitule L'Auberge du cul volant et il publie en 1956 une Anthologie de l'amour sublime. Cependant, rien de comparable avec Les couilles enragées, recueil franchement blasphématoire.
L'ouvrage Les couilles enragées, mélant prose et versification, s'inscrit dans les recherches sur la sexualité du groupe surréaliste et est le résultat d'une commande, publiée sous le manteau en 1928 par René Bonnel, qui venait notamment d'éditer L'histoire de l'oeil de Georges Bataille. Quelques extraits furent également mis, confidentiellement, sur le marché en 1929, avec des poèmes de Louis Aragon et des photos de Man Ray, dans une plaquette de luxe, simplement intitulée 1929. Il faudra attendre 1954 pour une édition tout public, sous un titre en forme de contrepétrie : Les Rouilles Encagées, aux éditions José Corti (où sont par ailleurs publiées les oeuvres complètes de Péret), et 1995 pour une réédition de l'original, avec cette fois les illustrations d'Yves Tanguy, chez Mille et une nuits.
Ses textes
Accroche un lampion à ta bite...Ah les petites filles...
Cantiques
Je suis fouteur...
Ma queue dans le sucre...
Notre pine qui êtes au con...
Poème lu sur une pine
Qu'est-ce que les canards...
Ô grand saint...