Robert Vigneau
Robert Vigneau (1933-2022) né à Nice, puis parisien, fut un globe-trotter dans l’âme, de l’Afrique à l’Asie, continents dont il a rapporté plusieurs carnets de voyage.
Il a commencé très tôt à travailler, apprenant le métier de sculpteur avec son oncle et maître Tsio (Joseph Cancedda), période exaltante où il a aussi débuté la sculpture des mots. Mais, l’industrie capitaliste balayant l’artisanat créateur, il n’a pu prendre la succession de son oncle et a opté pour Professeur de Lettres.
Écrivain et dessinateur (signalons l'excellent Éros au potager - Ed. Adana Vinci, 2013), il a publié une dizaine de recueils chez Gallimard, Seghers… Ses poèmes les plus connus sont ceux qu'il a écrits pour la jeunesse (par exemple le Bestiaire à Marie, Ed. Nathan en 1985 et Rééd. Éolienne en 2000), repris d'ailleurs dans certains manuels scolaires. Sur son blog, il donnait notamment à lire sa poésie faite de "vers de mirliton", sorte d’usine particulière hors commerce, inventaire du monde où se pêle-mêlent quatrains, calendriers, calembredaines, limerick, esquisses de lieux en tout genre, textes de circonstance…
Planches d'anatomie (Ed. Adana Venci & Éolienne, 2005) parle de son rapport intérieur à son propre corps. On peut en lire une analyse critique sur le site de Lionel Labosse, qui lui consacre par ailleurs une interview, ainsi qu'un bel hommage suite à son décès.
Il a commencé très tôt à travailler, apprenant le métier de sculpteur avec son oncle et maître Tsio (Joseph Cancedda), période exaltante où il a aussi débuté la sculpture des mots. Mais, l’industrie capitaliste balayant l’artisanat créateur, il n’a pu prendre la succession de son oncle et a opté pour Professeur de Lettres.
Écrivain et dessinateur (signalons l'excellent Éros au potager - Ed. Adana Vinci, 2013), il a publié une dizaine de recueils chez Gallimard, Seghers… Ses poèmes les plus connus sont ceux qu'il a écrits pour la jeunesse (par exemple le Bestiaire à Marie, Ed. Nathan en 1985 et Rééd. Éolienne en 2000), repris d'ailleurs dans certains manuels scolaires. Sur son blog, il donnait notamment à lire sa poésie faite de "vers de mirliton", sorte d’usine particulière hors commerce, inventaire du monde où se pêle-mêlent quatrains, calendriers, calembredaines, limerick, esquisses de lieux en tout genre, textes de circonstance…
Planches d'anatomie (Ed. Adana Venci & Éolienne, 2005) parle de son rapport intérieur à son propre corps. On peut en lire une analyse critique sur le site de Lionel Labosse, qui lui consacre par ailleurs une interview, ainsi qu'un bel hommage suite à son décès.
Oraison, précédé de Soir (Ed. LaTimbale, 2019) explore et interroge, avec tendresse et ironie, l'existence et le désir, dans leur part d'intimité et de société : questions de genres et de générations, passions du coeur et de la chair.
Ses textes
Cheveux de GeoffroyEn nos ébats...
Gwendolyn...
La bite
Le sensuel
Le tatoué
Sombré assoupi nu ...
Tétins
Verdeur