Oui, j’ai tenu Doris que l’amour écartèle,
Doris à la croupe de rose,
Et me suis dans la fleur d’une chair aussi fraîche,
Senti devenir immortel.
Elle m’a bien serré dans ses jambes superbes,
Elle a su courir sans faiblir
La longue course du plaisir,
En m’offrant ses regards que la langue énerve […].
Et nous n’avons cessé nos joutes de vainqueurs
Que lorsque fut usée notre blanche vigueur,
Et qu’enfin se fut endormie,
Les membres brisés, mon amie
Doris à la croupe de rose,
Et me suis dans la fleur d’une chair aussi fraîche,
Senti devenir immortel.
Elle m’a bien serré dans ses jambes superbes,
Elle a su courir sans faiblir
La longue course du plaisir,
En m’offrant ses regards que la langue énerve […].
Et nous n’avons cessé nos joutes de vainqueurs
Que lorsque fut usée notre blanche vigueur,
Et qu’enfin se fut endormie,
Les membres brisés, mon amie