Etreintes secrêtes...
Marcus Argentarius
J'étais très amoureux d'une jeune fille, Alcippe. Et un jour, je l’ai séduite et je la possédais en cachette sur son lit. Nos poitrines à tous deux palpitaient : que personne n’entre, que personne ne surprenne en indiscret les secrets de nos étreintes. Mais ses bavardages n'échappèrent pas à sa mère qui tout soudain entra et nous vit : « Part à deux, ma fille », s'écria-t-elle.
*
Poitrine collée contre poitrine et sein contre sein,
mes lèvres pressant les douces lèvres
d'Antigone et ma peau touchant sa peau... le reste
je le tais, il n'y a eu qu'un témoin officiel : la lampe.
Le titre n'est pas de l'auteur.
Epigrammes 127 et 128 in Livre IX de l'Anthologie Palatine traduite par Philippe Renault.
Epigrammes 127 et 128 in Livre IX de l'Anthologie Palatine traduite par Philippe Renault.