Comme Rosette est fraîche en ce matin d'automne !
Ses nichons de quinze ans font ma verge en courroux,
Et sous le soleil pâle, et près des arbres roux,
Son printemps ingénu me ravit et m'étonne.
Comme Rosette est rose en s'approchant de moi,
Et que mon doigt quêteur met en un doux émoi
Le boutonnet d'amour dont sa motte est fleurie !
Comme Rosette est belle, et quel feu dans ses yeux,
Quand elle peut frotter son fin duvet soyeux
Aux crins embroussaillés de ma verge en furie !
Ses nichons de quinze ans font ma verge en courroux,
Et sous le soleil pâle, et près des arbres roux,
Son printemps ingénu me ravit et m'étonne.
Comme Rosette est rose en s'approchant de moi,
Et que mon doigt quêteur met en un doux émoi
Le boutonnet d'amour dont sa motte est fleurie !
Comme Rosette est belle, et quel feu dans ses yeux,
Quand elle peut frotter son fin duvet soyeux
Aux crins embroussaillés de ma verge en furie !
© Louis Perceau
in Les Priapés (Ed. Jean Chouard - 1920)
in Les Priapés (Ed. Jean Chouard - 1920)