Marie, à dire vrai, tu es la plus galante
Qui se puisse trouver entre milles beautés ;
Ton courage et ton port nous tiennent arrêtés
Tous à idolâtrer ta façon attrayante ;
Ton visage, adouci d'une voix si riante,
Tes yeux égratignant et tes sourcils voûtés,
Tes déliés cheveux, en replis frisottés,
T'élève au-delà de la belle Atalante ;
Mais tu n'as pas encore un courage parfait :
Nature t'a fournie un corsage bien fait,
Mais un con renfrogné, dont l'ouverture ronde
Assise est platement et sans aucun gazon,
Et c'est ce qui déplait à tous les vits du monde :
Une beauté se rend parfaite par son con.
cité in Le Parnasse des poètes satyriques, 1622