Je vis ces jours passer une fort belle garce
Négligeamment coiffée, assise sur du foin,
Ayant ses deux genoux l'un de l'autre aussi loin
Au large écarquillés qu'ils occupaient la place.
Ses cuisses voyaient entre deux, vers le haut, en un coin,
Un trou large et ouvert à y mettre le poing,
Mais qui faisait, ce semble, une laide grimace.
Joyeuse, elle tenait à belles pleines mains
Une chose gros et long d'un quartier pour le moins
Qu'elle mettait dedans d'une mine assurée ;
Et, remuant toujours, si fort elle pressait
Que jamais en repos en elle ne la laissait
Qu'une douce liqueur elle n'en eut tirée.
Négligeamment coiffée, assise sur du foin,
Ayant ses deux genoux l'un de l'autre aussi loin
Au large écarquillés qu'ils occupaient la place.
Ses cuisses voyaient entre deux, vers le haut, en un coin,
Un trou large et ouvert à y mettre le poing,
Mais qui faisait, ce semble, une laide grimace.
Joyeuse, elle tenait à belles pleines mains
Une chose gros et long d'un quartier pour le moins
Qu'elle mettait dedans d'une mine assurée ;
Et, remuant toujours, si fort elle pressait
Que jamais en repos en elle ne la laissait
Qu'une douce liqueur elle n'en eut tirée.