Je vis, ces jours passés, une fort belle garce,
Négligemment coiffée, assise sur du foin,
Ayant les deux genoux l'un de l'autre si loin
Qu'ils occupaient quasi deux ou trois pieds d'espace.
Ses cuisses elle ouvrait d'une tant bonne grâce,
Qu'entre deux on voyait, vers le haut, en un coin,
Un trou large et ouvert à y mettre le poing,
Mais qui faisait, ce semble, assez laide grimace.
Joyeuse, elle tenait, à belles pleines mains,
Un chose gros et long d'un quartier pour le moins,
Qu'elle mettais dedans, d'une mine assurée ;
Et remuant toujours, tant elle le pressait
Que jamais en repos elle ne le laissait
Qu'une douce liqueur elle n'en eût tirée.
Réponse :
Une fille du village qui pile des herbes dans un mortier.
Négligemment coiffée, assise sur du foin,
Ayant les deux genoux l'un de l'autre si loin
Qu'ils occupaient quasi deux ou trois pieds d'espace.
Ses cuisses elle ouvrait d'une tant bonne grâce,
Qu'entre deux on voyait, vers le haut, en un coin,
Un trou large et ouvert à y mettre le poing,
Mais qui faisait, ce semble, assez laide grimace.
Joyeuse, elle tenait, à belles pleines mains,
Un chose gros et long d'un quartier pour le moins,
Qu'elle mettais dedans, d'une mine assurée ;
Et remuant toujours, tant elle le pressait
Que jamais en repos elle ne le laissait
Qu'une douce liqueur elle n'en eût tirée.
Réponse :
Une fille du village qui pile des herbes dans un mortier.
in La poésie érotique, anthologie réunie par Marcel Béalu (Ed. Seghers, 1971) p.74