André Chénier
André Marie De Chénier (1762-1794), dit André Chénier, est né à Constantinople d'une mère grecque (Elisabeth Lomaca) et d'un père français, Consul général de France. Il traduit dès l’adolescence des poètes grecs et s'enthousiasme pour la poésie classique. Revenu en France, il fréquente les milieux littéraires et les salons aristocratiques. Il voyage aussi beaucoup en Europe : Suisse, Italie et Londres où il travaille comme secrétaire à l’ambassade de France pendant trois années entrecoupées de séjours à Paris (1787-1790).
Il eut deux grandes passions :
Il eut deux grandes passions :
- l'une pour la créole Michelle De Bonneuil, née Sentuary, qui est la Camille (anagramme de Micaëlle ou Michelle) des Elégies. Camille fut la muse de plusieurs artistes et sa soeur, Marie-Catherine, fut elle célébrée par Antoine Bertin sous le nom d'Eucharis.
- l'autre pour Françoise Le Coulteux, née Pourrat, chez qui il séjourna à Versailles et Marly, qu'il nomme Fanny dans ses vers.
Il se distingua en politique : d'abord favorable au courant révolutionnaire, il collabore ensuite au Journal de Paris, organe des modérés, y condamnant les excès de la Révolution. Il fut condamné à mort et guillotiné par le Tribunal Révolutionnaire, suite à sa tentative de protéger son amie Lucrèce D'Estat, accusée de corruption et de trahison.
Son œuvre, assez brève, ne fut publiée qu'en 1819. Elle chante le retour à la poésie grecque et célèbre particulièrement le genre bucolique, telles les Idylles de Théocrite. Sa vision de l'amour est assez chaste, comparée à des poètes comme Evariste Parny, qu'il fréquenta. Cependant plusieurs poèmes évoquent clairement la passion et la volupté de la chair. La jeune génération romantique découvrira en lui un précurseur.
Il se distingua en politique : d'abord favorable au courant révolutionnaire, il collabore ensuite au Journal de Paris, organe des modérés, y condamnant les excès de la Révolution. Il fut condamné à mort et guillotiné par le Tribunal Révolutionnaire, suite à sa tentative de protéger son amie Lucrèce D'Estat, accusée de corruption et de trahison.
Son œuvre, assez brève, ne fut publiée qu'en 1819. Elle chante le retour à la poésie grecque et célèbre particulièrement le genre bucolique, telles les Idylles de Théocrite. Sa vision de l'amour est assez chaste, comparée à des poètes comme Evariste Parny, qu'il fréquenta. Cependant plusieurs poèmes évoquent clairement la passion et la volupté de la chair. La jeune génération romantique découvrira en lui un précurseur.
Ses textes
DamalisO jeune adolescent !...
Oh ! c'est toi !...
Quand, la gaze...