Et bien ? mon doux ami...
Mathurin Régnier
Et bien ? mon doux ami, comment vous portez vous ?
Estes vous satisfait du Con de Madeleine ?
Quant à moi, je suis bien, j'ai le Vit en haleine,
Tout prêt, comme il me semble, à foutre quatre coups.
Je prends tant de plaisir à l'heure que je fous,
Et que Rose sous moi en foutant se démène,
Que l'aise de mon âme au bout du Vit l'amène,*
Pour faire un lit d'honneur entre ses deux genoux.
Mon Vit, en y pensant, se raidit et se hausse,
Tellement que sa forme apparaît par dehors,
Au souvenir de Rose, et fait lever ma chausse ;
Rose, de qui le Con a de rose les bords,
Où je voudrais fourrer les couilles et le corps,
Et là, comme un enchois, me fondre tout en sauce !
Estes vous satisfait du Con de Madeleine ?
Quant à moi, je suis bien, j'ai le Vit en haleine,
Tout prêt, comme il me semble, à foutre quatre coups.
Je prends tant de plaisir à l'heure que je fous,
Et que Rose sous moi en foutant se démène,
Que l'aise de mon âme au bout du Vit l'amène,*
Pour faire un lit d'honneur entre ses deux genoux.
Mon Vit, en y pensant, se raidit et se hausse,
Tellement que sa forme apparaît par dehors,
Au souvenir de Rose, et fait lever ma chausse ;
Rose, de qui le Con a de rose les bords,
Où je voudrais fourrer les couilles et le corps,
Et là, comme un enchois, me fondre tout en sauce !
Cité par Louis Perceau dans le Cabinet secret du Parnasse, Mathurin Régnier et les Satyriques (Au cabinet du livre, 1930 - p.34)