Au ciel de vos beautés
Marc Papillon Lasphrise
Au ciel de vos beautés l'Amour me déifie :
Presse-moi, serre-moi, tiens-moi, joins-moi, mon cœur :
Car là déjà je sens une douce liqueur
Qui donne ensemblement et la Mort et la Vie.
Sois plus prompte au combat, je trépasse d'envie,
Je ne veux amortir ta prochaine chaleur ;
Là donc, d'un bond mignon incite ton ardeur,
Et d'un branle poupin plein de douce furie.
Toujours je temporise en un si beau désir,
Pour rendre plus parfait un si plaisant plaisir,
Et pour le faire aussi de plus longue durée.
Mais l'aise toutefois me transporte beaucoup,
Je n'en puis plus, folâtre, ho ! je meurs à ce coup.
Vous l'avez trouvé bon, ma petite sucrée.
Presse-moi, serre-moi, tiens-moi, joins-moi, mon cœur :
Car là déjà je sens une douce liqueur
Qui donne ensemblement et la Mort et la Vie.
Sois plus prompte au combat, je trépasse d'envie,
Je ne veux amortir ta prochaine chaleur ;
Là donc, d'un bond mignon incite ton ardeur,
Et d'un branle poupin plein de douce furie.
Toujours je temporise en un si beau désir,
Pour rendre plus parfait un si plaisant plaisir,
Et pour le faire aussi de plus longue durée.
Mais l'aise toutefois me transporte beaucoup,
Je n'en puis plus, folâtre, ho ! je meurs à ce coup.
Vous l'avez trouvé bon, ma petite sucrée.
in L'Amour Passionné de Noémie