Bonjour, Suzon, ma fleur des bois !
Es-tu toujours la plus jolie ?
Je reviens, tel que tu me vois,
D'un grand voyage en Italie.
Du paradis j'ai fait le tour ;
J'ai fait des vers, j'ai fait l'amour.
Mais que t'importe ?
Je passe devant ta maison ;
Ouvre ta porte.
Bonjour, Suzon !
Je t'ai vue au temps des lilas.
Ton cœur joyeux venait d'éclore,
Et tu disais: « Je ne veux pas,
Je ne veux pas qu'on m'aime encore.»
Qu'as-tu fait depuis mon départ ?
Qui part trop tôt revient trop tard.
Mais que t'importe ?
Je passe devant ta maison ;
Ouvre ta porte.
Bonjour, Suzon !
Es-tu toujours la plus jolie ?
Je reviens, tel que tu me vois,
D'un grand voyage en Italie.
Du paradis j'ai fait le tour ;
J'ai fait des vers, j'ai fait l'amour.
Mais que t'importe ?
Je passe devant ta maison ;
Ouvre ta porte.
Bonjour, Suzon !
Je t'ai vue au temps des lilas.
Ton cœur joyeux venait d'éclore,
Et tu disais: « Je ne veux pas,
Je ne veux pas qu'on m'aime encore.»
Qu'as-tu fait depuis mon départ ?
Qui part trop tôt revient trop tard.
Mais que t'importe ?
Je passe devant ta maison ;
Ouvre ta porte.
Bonjour, Suzon !
cité in Choix de Chansons Galantes d'Autrefois (Paul Marion, Ed. H. Daragon, 1911)