J’aurais voulu t’avoir quand tu n’étais pas femme
Seule devant mes yeux, par une chaleur d’août,
Pour te souffler tout bas quelque parole infâme
Qui t’aurait fait rougir de honte et de dégoût.
À toi, naïve encor, je t’aurais appris tout
Puis j’aurais défloré ton corps après ton âme
Je t’aurais enseigné comme le coeur se pâme
Je t’aurais violée au pied du mur, debout,
Et depuis ce jour-là je t’aurais vue errante
Et furtive, cachant ta grossesse apparente
Promenant au hasard un regard incertain,
Et pour te mettre en rage après t’avoir courue
J’aurais baisé chez toi quelque jeune putain
Ramassée en plein vent n’importe où dans la rue.
Seule devant mes yeux, par une chaleur d’août,
Pour te souffler tout bas quelque parole infâme
Qui t’aurait fait rougir de honte et de dégoût.
À toi, naïve encor, je t’aurais appris tout
Puis j’aurais défloré ton corps après ton âme
Je t’aurais enseigné comme le coeur se pâme
Je t’aurais violée au pied du mur, debout,
Et depuis ce jour-là je t’aurais vue errante
Et furtive, cachant ta grossesse apparente
Promenant au hasard un regard incertain,
Et pour te mettre en rage après t’avoir courue
J’aurais baisé chez toi quelque jeune putain
Ramassée en plein vent n’importe où dans la rue.