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Ces mots crus que l’on propose
Claquent comme des fessées
Même loin rien ne s’oppose
Au plaisir par la pensée

Vos doigts frôlent le clavier
C’est déjà une caresse
On avait presqu’oublié
De jouir dans la tendresse

Nos envois sont des désirs
Des soupirs et je suppose
Que vos tendres repentirs
Accompagneront la chose

Mais après il faut dormir
Et c’est là que le doigt blesse
Tous ses assauts à subir
À l’endroit où les gens naissent
© André Cayrel