J’avais fermé les yeux.
Cette dernière image
de toi,
je la porte en moi,
infini paysage,
de ton émoi.
J’y ai foi.
Ton sexe y est raidi,
flèche brune en ma bouche.
Il est midi
À l’horloge du désir.
Je ne suis pas farouche
Au plaisir.
J’y crois.
Si je ferme les yeux,
c’est pour garder en moi
ton levant radieux
d’animal aux abois.
Je te le dois.
Je te découvre mieux :
en rouvrant les yeux,
je reçois le bleu
de toutes les mers d’ombre
que tu craches sur moi.
Je te vois.
Quand ton œil d’outremer
En moi cherche sa voix.
ton sexe balnéaire,
me noie.
Je te bois.
Cette dernière image
de toi,
je la porte en moi,
infini paysage,
de ton émoi.
J’y ai foi.
Ton sexe y est raidi,
flèche brune en ma bouche.
Il est midi
À l’horloge du désir.
Je ne suis pas farouche
Au plaisir.
J’y crois.
Si je ferme les yeux,
c’est pour garder en moi
ton levant radieux
d’animal aux abois.
Je te le dois.
Je te découvre mieux :
en rouvrant les yeux,
je reçois le bleu
de toutes les mers d’ombre
que tu craches sur moi.
Je te vois.
Quand ton œil d’outremer
En moi cherche sa voix.
ton sexe balnéaire,
me noie.
Je te bois.
© Arthémisia
2007
2007