Vous me dites « phallus »
En pensant : « Quelle astuce,
Faudra-t-il qu'elle fasse
Pour que ce mot coriace
Me transporte d’ivresse ? »
Je refuse la paresse
Et parie qu’une hausse
De tout votre matos
Me fera le calice
De ce sexe qui se hisse.
Je gage que l’étroitesse
De ma rose forteresse
Causera les délices
De ce tendre pénis
Et que dans cette fosse
Une simple petite bosse
Plongeant en mon mucus
Aura vite le tonus
De ce qui décore la face
Et que l’homme pourchasse :
La corne dure et grosse
D’un fier rhinocéros !
Croyez à ma tendresse
Cyr, je vous l’confesse
Je suis amie d’Eros
Qui tous mes vœux exauce.
Et si ma rime esquisse
Quelques mots si complices
Je me sauve en vitesse
Vous faisant mes politesses !
En pensant : « Quelle astuce,
Faudra-t-il qu'elle fasse
Pour que ce mot coriace
Me transporte d’ivresse ? »
Je refuse la paresse
Et parie qu’une hausse
De tout votre matos
Me fera le calice
De ce sexe qui se hisse.
Je gage que l’étroitesse
De ma rose forteresse
Causera les délices
De ce tendre pénis
Et que dans cette fosse
Une simple petite bosse
Plongeant en mon mucus
Aura vite le tonus
De ce qui décore la face
Et que l’homme pourchasse :
La corne dure et grosse
D’un fier rhinocéros !
Croyez à ma tendresse
Cyr, je vous l’confesse
Je suis amie d’Eros
Qui tous mes vœux exauce.
Et si ma rime esquisse
Quelques mots si complices
Je me sauve en vitesse
Vous faisant mes politesses !
© Arthémisia
2006
2006