Au sortir de l’hiver et de ses solitudes
J’aime te retrouver lorsque tu te dénudes
Au baptême d’un éveil en ces eaux primordiales
Fier de ta vigueur, mon dauphin végétal.
Au printemps de nos corps renaît l’ébranlement,
Le yang ascensionnel de la Nature nouvelle,
La fraîcheur jaspée, active, de l’avènement
De nos galops furieux d’amants éternels.
Gonflée et dopée de mes sèves espérantes,
Je t’attends mon Amour dans l’oasis d’émeraude ;
Viens, bois aussi cette force renaissante,
Ce Graal de cristal vert aux odeurs de gaude !
Perséphone te conduit ; navigue sur ses pousses.
Le fleuve de ses cheveux de lianes et de mousses
Te conduit jusqu’à moi dans le Paradis vert
Où bourgeonnent mutines deux roses, oui ! une paire !
Au jardin des délices ta bouche vers elles s’avance
Et ton corps fécond reconnaît la cadence
De mon cœur dont jaillit des battement infernaux
Que ton sexe redouble, diabolique flambeau.
Peut-être qu’aujourd’hui les feuilles de ces futaies
Perdent-elles peu à peu leur vert Véronèse,
Et rougissent encore de nos éclats de baise
Bouchant leurs oreilles à nos propos osés ?
La verdeur de ce membre offense leur pudeur.
Cependant, je le sais, il existe une fleur
Qui s’ouvre innocemment dès que tu la caresses :
C’est celle qui pousse là bien au creux de ma fesse !
J’aime te retrouver lorsque tu te dénudes
Au baptême d’un éveil en ces eaux primordiales
Fier de ta vigueur, mon dauphin végétal.
Au printemps de nos corps renaît l’ébranlement,
Le yang ascensionnel de la Nature nouvelle,
La fraîcheur jaspée, active, de l’avènement
De nos galops furieux d’amants éternels.
Gonflée et dopée de mes sèves espérantes,
Je t’attends mon Amour dans l’oasis d’émeraude ;
Viens, bois aussi cette force renaissante,
Ce Graal de cristal vert aux odeurs de gaude !
Perséphone te conduit ; navigue sur ses pousses.
Le fleuve de ses cheveux de lianes et de mousses
Te conduit jusqu’à moi dans le Paradis vert
Où bourgeonnent mutines deux roses, oui ! une paire !
Au jardin des délices ta bouche vers elles s’avance
Et ton corps fécond reconnaît la cadence
De mon cœur dont jaillit des battement infernaux
Que ton sexe redouble, diabolique flambeau.
Peut-être qu’aujourd’hui les feuilles de ces futaies
Perdent-elles peu à peu leur vert Véronèse,
Et rougissent encore de nos éclats de baise
Bouchant leurs oreilles à nos propos osés ?
La verdeur de ce membre offense leur pudeur.
Cependant, je le sais, il existe une fleur
Qui s’ouvre innocemment dès que tu la caresses :
C’est celle qui pousse là bien au creux de ma fesse !
© Arthémisia
2006
2006