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À franchir ton mont
je glisse en ta vallée
où ma langue à l’amont
suce à grandes lapées

Remontant vers ton con
le long des berges molles
jusqu’à ton doux bouton
que je rejoins au col

Quelle source mignonne
d’où jaillit toute bonne
l’eau vive de la vie
où nage dru mon vit

Tel un poisson en banc
qui fend l’eau quand je bande
franchissant les cascades
au son de tes aubades

Ton filet qui m’enserre
pour mieux te satisfaire
lorsque je me faufile
dans ta pelote de fils

Et ces flots qui déferlent
tel un filet de perles
l’eau fraîche de ta source
qui coule sur mes bourses
© Jean-Claude
2015