Bénie soit la blessure des femmes amoureuses,
Aimant d'âme et de coeur, suintantes du désir
Qu'elles font naître, coquines, mutines et charmeuses,
Avant de se pâmer, chattes avides de plaisir.
Elles rêvent de tendresse, de lumière, de soleil,
De regards appuyés sur leur chair transparente,
D'un viril chevalier les tirant du sommeil
Par un baiser volé, une caresse indécente.
Elles sont belles à mourir et leur soyeuse toison
Nous attire, imprudents, pressés de fourrager
Entre leurs cuisses tièdes, où buvons à foison
À la source divine qui sourd et se répand,
Le nectar qui ruisselle et va se propager ;
Bénie soit cette blessure dont tout dépend !
Aimant d'âme et de coeur, suintantes du désir
Qu'elles font naître, coquines, mutines et charmeuses,
Avant de se pâmer, chattes avides de plaisir.
Elles rêvent de tendresse, de lumière, de soleil,
De regards appuyés sur leur chair transparente,
D'un viril chevalier les tirant du sommeil
Par un baiser volé, une caresse indécente.
Elles sont belles à mourir et leur soyeuse toison
Nous attire, imprudents, pressés de fourrager
Entre leurs cuisses tièdes, où buvons à foison
À la source divine qui sourd et se répand,
Le nectar qui ruisselle et va se propager ;
Bénie soit cette blessure dont tout dépend !
© Bernard Lanza