Le sexe est une fleur ô combien vénéneuse
Au centre duquel trône un œil cyclopéen
Le pubis au poil brun, léger, arachnéen
Attire le regard, magie libidineuse.
Sa pupille sourit, sa grâce est lumineuse
Pour de tendres voyages au ciel azuréen ;
Mais le buisson est fort : son jeu manichéen
Exige que j'y plonge une langue fouineuse.
Le parfum de la vulve est un sorcier vaudou
Enivrant d'un désir fort pour le piège doux
Que referme l'amante à ma tête captive.
Dans la toison de chêne, yeuse ou rouvre fleuri
Se répand alentour la caresse olfactive
Pour le banquet de chair, seul qui vraiment nourrit.
Au centre duquel trône un œil cyclopéen
Le pubis au poil brun, léger, arachnéen
Attire le regard, magie libidineuse.
Sa pupille sourit, sa grâce est lumineuse
Pour de tendres voyages au ciel azuréen ;
Mais le buisson est fort : son jeu manichéen
Exige que j'y plonge une langue fouineuse.
Le parfum de la vulve est un sorcier vaudou
Enivrant d'un désir fort pour le piège doux
Que referme l'amante à ma tête captive.
Dans la toison de chêne, yeuse ou rouvre fleuri
Se répand alentour la caresse olfactive
Pour le banquet de chair, seul qui vraiment nourrit.
© Calpurnia
2015
2015