Ton corps est doux et sec comme le sable
Ton souffle pur a l'odeur du thé vert
Sur ta peau brune l'on voit d'adorables
Petits poils bruns, frisants comme la mer.
J'aime tes yeux, j'aime tes lèvres fines
J'aime égarer mes doigts dans tes cheveux,
J'aime ton sexe couleur d'aubergine
Et le fessier serré, sec et nerveux.
J'aime forcer, doucement, sous ton ventre
Et profaner l'abri des vêtements ;
J'aime éveiller, de mes baisers brûlants,
La fleur de vie qui sommeille en ton centre.
Ton souffle pur a l'odeur du thé vert
Sur ta peau brune l'on voit d'adorables
Petits poils bruns, frisants comme la mer.
J'aime tes yeux, j'aime tes lèvres fines
J'aime égarer mes doigts dans tes cheveux,
J'aime ton sexe couleur d'aubergine
Et le fessier serré, sec et nerveux.
J'aime forcer, doucement, sous ton ventre
Et profaner l'abri des vêtements ;
J'aime éveiller, de mes baisers brûlants,
La fleur de vie qui sommeille en ton centre.
© Pierre Gripari
in L'enfer de poche, poèmes libertins (Ed. L'Age d'Homme, 1981)
in L'enfer de poche, poèmes libertins (Ed. L'Age d'Homme, 1981)