Le marchand phénicien à la bouche lippue
A, posant son bâton d'ivoire et son manteau,
Loué, pour une mine, à la vieille Xanthô
Une grecque impubère, hétaïre ingénue.
Il prend sur ses genoux la fillette menue
Et, de ses grosses mains aux pouces en marteau,
La palpe, la périt, la meurtrit et, bientôt,
Arrache sa tunique et la met toute nue !
Aux deux coins de sa bouche un peu de bave mousse
Et ses yeux clignotants brillent, tels ceux d'un loup,
Tandis qu'insouciante et souriante et douce,
La gamine impudique accrochée à son cou
Frotte rythmiquement sa corolle fermée
Sur sa virilité turgescente et pâmée !
A, posant son bâton d'ivoire et son manteau,
Loué, pour une mine, à la vieille Xanthô
Une grecque impubère, hétaïre ingénue.
Il prend sur ses genoux la fillette menue
Et, de ses grosses mains aux pouces en marteau,
La palpe, la périt, la meurtrit et, bientôt,
Arrache sa tunique et la met toute nue !
Aux deux coins de sa bouche un peu de bave mousse
Et ses yeux clignotants brillent, tels ceux d'un loup,
Tandis qu'insouciante et souriante et douce,
La gamine impudique accrochée à son cou
Frotte rythmiquement sa corolle fermée
Sur sa virilité turgescente et pâmée !
© Pierre Alberty
in Le Jardin d'Eros (Éd. Le Dessus du Panier, 1928)
in Le Jardin d'Eros (Éd. Le Dessus du Panier, 1928)