Quand sous les bois de châtaigniers
Je m’en vais baiser leurs culs
Abrité sous des rameaux feuillus
De doux parfums tout imprégnés
Grands arbres qui nous épargnez
Les ardeurs du soleil, cul nu
Je bande comme un fondu
D’amour que je veux m’enseigner
Et je chante en perdant ma semence
Tout en oubliant ma souffrance
Des jours où mon sexe a pleuré
Sur ces culs qui ne sont que songes
Guidés par ma main ailée
Qui efface tout comme une éponge
© Jacques Cauda