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Dans l’ombre épaisse
Très bien cachée
Pose ses fesses
Sur un rocher

Elle suçote
Un de ses cinq
Puis se tripote
Le bout des seins

Titille et pince
Ses blancs tétons
Le désir dresse
Ses deux boutons

Sa main triture
Un peu plus fort
Sous la ceinture
Son coffre-fort

Le slip qui moule
Ses longs poils blonds
Gonfle et ondule
Et fait des bonds

C’est un délice
Avec ses mains
Entre ses cuisses
Et sur ses seins

Puis triomphante
Et écartée
L’ humide fente
Est attaquée

Son orifice
Etant bouché
Quel sacrifice
D’y point entrer

Elle se venge
Sur le pistil
Le doigt de l’ange
Rentrera-t-il

Le point sensible
Est vite atteint
C’est une cible
Qu’ell’ connaît bien

Elle se hérisse
Sous son doigt sort
Son clitoris
Comme un ressort

Le chaud liquide
De son plaisir
Coule et débride
Tout son désir

Serrant les cuisses
Très fortement
Pour qu’elle puisse
Feindre l’amant

C’est la sirène
De l’Odyssée
Quand son haleine
Est cadencée

Ceux qui l’ouïssent
Dans son coma
Tout comme Ulysse
S’accrochent aux mats

Ses reins se cambrent
Elle jouit
Ses lèvres vibrent
Elle dit oui

Elle délire
Des cris plaintifs
Elle délivre
Ses doigts captifs

Une fragrance
Très épicée
Désir intense
De tout sucer

Dans sa culotte
Qu’elle a ôtée
Y a toutes sortes
De voluptés

Elle est légère
Déculottée
Vois son derrière
En liberté

Ses fesses parlent
Sur le chemin
Elles appellent
Bien d’autres mains

Folle amoureuse
Elle l’est bien
Et même heureuse
Mais de ses mains

Le soir la vierge
Ne l’était plus
Était-ce un cierge
On ne sait plus

C’était l’histoire
De Manuela
N’allait pas croire
Qu’elle finit là

Si tu désires
Être amant
Tu dois séduire
Manuellement
© André Cayrel
Transmis par l'auteur en 2007.