Le lit est imprégné des moiteurs de nos corps,
Les draps froissés demeurent odorants de nos mouilles.
Par endroits la cyprine abondante le souille.
Nous sommes assoupies comme deux soldats morts.
Nous voudrons dans une heure y retourner encore
Au combat luxurieux où la langue te fouille
Parcourant l’entrejambe et tes nymphes chatouille ;
Puis un clitoris rose gourmandement picore.
Nos bras entremêlés inertes nous allient ;
Nos fronts en sueur cèlent un rêve des folies
Que nous fîmes allongées dans nos ardeurs saphiques.
Des fragrances organiques s’exhalent hors du lit
Où nous dormons, plongées dans l’inconscient oubli,
Dans l’exquise touffeur des eaux sudorifiques.
Les draps froissés demeurent odorants de nos mouilles.
Par endroits la cyprine abondante le souille.
Nous sommes assoupies comme deux soldats morts.
Nous voudrons dans une heure y retourner encore
Au combat luxurieux où la langue te fouille
Parcourant l’entrejambe et tes nymphes chatouille ;
Puis un clitoris rose gourmandement picore.
Nos bras entremêlés inertes nous allient ;
Nos fronts en sueur cèlent un rêve des folies
Que nous fîmes allongées dans nos ardeurs saphiques.
Des fragrances organiques s’exhalent hors du lit
Où nous dormons, plongées dans l’inconscient oubli,
Dans l’exquise touffeur des eaux sudorifiques.
© Calpurnia
2015
2015