Parle-moi de l’extase, grande fille aux yeux clairs
Des soupirs et des cris des coeurs qui s’accélèrent
Du souffle interrompu quand la vague submerge
Tes yeux, qu’en même temps ton partenaire converge
Narre-moi tes voyages aux pays de l’ivresse
Où l’on meurt mille fois sous l’infinie caresse
Et où l’on ressuscite dans un corps vivifié
Qui aux folies d’amour s’est livré sacrifié
Conte-moi s’il te plaît fais-moi l’apologie
De tes banquets charnels des multiples orgies
Que tu fis en ce lit aux draps mouillés du rut
Au bras de maints satyres dont le désir est brut
Raconte-moi tes nuits enflammées de débauche
Ces priapes affamés qui te percent et t’embrochent
Ces hommes que la faim de ta féminité
Condamne à se vautrer dans les obscénités
Détaille-moi l’enfer c’est un lieu si plaisant
Le feu de Lucifer qu’on attise en baisant
C’est dans la perdition qu’on peut à soi renaître
Dans la fornication qui vient sublimer l’être
Dis-moi dans le détail tous ces vagabondages
De bras en bras, de luxure en dévergondage
Jamais tu ne dis non, prostituée gratuite
Je suis par ton sourire intensément séduite
Des soupirs et des cris des coeurs qui s’accélèrent
Du souffle interrompu quand la vague submerge
Tes yeux, qu’en même temps ton partenaire converge
Narre-moi tes voyages aux pays de l’ivresse
Où l’on meurt mille fois sous l’infinie caresse
Et où l’on ressuscite dans un corps vivifié
Qui aux folies d’amour s’est livré sacrifié
Conte-moi s’il te plaît fais-moi l’apologie
De tes banquets charnels des multiples orgies
Que tu fis en ce lit aux draps mouillés du rut
Au bras de maints satyres dont le désir est brut
Raconte-moi tes nuits enflammées de débauche
Ces priapes affamés qui te percent et t’embrochent
Ces hommes que la faim de ta féminité
Condamne à se vautrer dans les obscénités
Détaille-moi l’enfer c’est un lieu si plaisant
Le feu de Lucifer qu’on attise en baisant
C’est dans la perdition qu’on peut à soi renaître
Dans la fornication qui vient sublimer l’être
Dis-moi dans le détail tous ces vagabondages
De bras en bras, de luxure en dévergondage
Jamais tu ne dis non, prostituée gratuite
Je suis par ton sourire intensément séduite
© Calpurnia
2014
2014