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Paul-Jean Toulet

Paul-Jean Toulet (1867-1920) perd sa mère à sa naissance et, tandis que son père gagne l'île Maurice, il est confié à un oncle. Il rejoint l'île Maurice à l'âge de 18 ans et pour trois ans, puis séjourne un an à Alger, où il publie ses premiers articles et s'essaye au théâtre.

 

Il arrive ensuite à Paris (1898) où il se forme véritablement au métier d'écrivain, sous la tutelle d'Henry Gauthier-Villars dit Willy (ex-mari de Colette), dont il est l'un des nombreux nègres...  Il écrit deux romans en son nom : La Jeune Fille verte (1901) et  Mon Amie Nane (1905), qui trace le portrait, empreint d'érotisme, d'humour et de mélancolie, d'une demi-mondaine de la Belle époque. Il fréquente d'ailleurs les salons mondains, voyage également et se livre à divers excès, dont l'opium en Indochine : "Filles de la fumée, à qui l’aube décente / Rougit de voir le jarret nu, la main pressante." (Contrerimes - LXXVI).

 

Il quitte définitivement Paris en 1912 pour s'installer chez sa sœur, près de Libourne, puis à Guéthary (pays Basque), où il se marie, peu avant de tomber gravement malade. Le recueil des Contrerimes, que l'auteur avait dispersées dans des revues et dans le corps de ses romans, sont réunies en 1916, mais ne sont publiées que quelques mois après sa mort. Ses Œuvres complètes ont été réunies en 1986 aux éditions Robert Laffont.

 

Sur sa vision des femmes, on consultera ses aphorismes sur "Les femmes et l'amour" dans Le carnet de M. du Paur.

Ses textes

Boulogne...
Comme je lui levais sa jupe...
Dans le lit...
La première fois
Le microbe...
Sur la banquette...
Vêtue à l'envie...