Maud Andrée Sodenkamp
Poussée par un ancien professeur, elle commença à écrire des poèmes et publie son premier recueil à 44 ans : Des oiseaux à tes lèvres, où l’on ressent l’influence de Paul Valéry. Maurice Carême la repère et la fait connaitre à un cercle de poètes belges, dont Andrée Chedid. Elle enchaîne dès lors les publications : Sainte terre (1954), Les dieux obscurs (1958), Femmes des longs matins (1965), Et l'amour brûle (1972), La fête debout (1973), Autour de moi-même (1976) où prime une poésie soignée, en alexandrin. Puis, à partir du recueil C'est au feu que je pardonne (1984) elle privilégie les vers libres. Suivront C'était une nuit comme une autre ; Poèmes (1991) et Poèmes choisis (1998).
*
"Mais où était resté cet amant sans raison,
Celui qui seul gémit, la nuit, sous les délices ?
(...)
Ensemble nous pleurions sur ton désir perdu,
Et mon corps quelquefois plaisait à ton malheur.
Tu caressais ton rêve, au hasard d’un sein nu,
Sur ma bouche, le soir, tu te mordais le cœur."
(Voyage)
Ses textes
Don JuanFemmes des longs matins
Jeune fille