Une femme avec un sexe entre les jambes
Et de longs cheveux de noyée
Une femme aux yeux couleur de lierre
Aux seins tendres comme la rosée
Ses mains sont la forêt obscure
Où je me perds et qui me déchire
Sa nuque est la clairière ailée
Tous les chemins mènent au port
Sa chevelure est la tempête et le navire
Ses jambes sont la prairie sous-marine
(Prairie je veux dire où poussent les praires)
Une palourde noire y dort
Qui ne s'entrouvre que pour moi
Et de longs cheveux de noyée
Une femme aux yeux couleur de lierre
Aux seins tendres comme la rosée
Ses mains sont la forêt obscure
Où je me perds et qui me déchire
Sa nuque est la clairière ailée
Tous les chemins mènent au port
Sa chevelure est la tempête et le navire
Ses jambes sont la prairie sous-marine
(Prairie je veux dire où poussent les praires)
Une palourde noire y dort
Qui ne s'entrouvre que pour moi
© Marcel Béalu
in Amour me cèle celle que j'aime (1962)
in Amour me cèle celle que j'aime (1962)