Le postillon de Longjumeau
Tristan Klingsor
(...)
À la croisée de son château m'attend celle
Aux yeux d'or vert troublés d'émoi,
Aux lèvres chères de jouvencelle ;
Bon postillon de Longjumeau, grimpe en selle
Et vite, vite, emmène-moi.
Galope et tu auras vingt beaux sols français,
Bon postillon de Longjumeau, vingt ou trente,
Et de plus, quand ma mie ôtera son corset,
Tu pourras toi aussi caresser la servante,
D'une main leste, jusqu'où tu sais.
À la croisée de son château m'attend celle
Aux yeux d'or vert troublés d'émoi,
Aux lèvres chères de jouvencelle ;
Bon postillon de Longjumeau, grimpe en selle
Et vite, vite, emmène-moi.
Galope et tu auras vingt beaux sols français,
Bon postillon de Longjumeau, vingt ou trente,
Et de plus, quand ma mie ôtera son corset,
Tu pourras toi aussi caresser la servante,
D'une main leste, jusqu'où tu sais.