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Ton nombril emperlé d’une boucle d’oreille,
telle une pépite d’or qui luit et m’éblouit,
me déporte sans fin vers de plaisirs inouïs.
En moi que d’émotions et de passions s’éveillent !

Ton nombril est un carat d’or toujours en veille.
Eperdument vers tes cuisses, il me conduit.
J’atterris des nues, conquistador évanoui
dans ta fourrure vénusienne sans pareille.

Ton nombril, iris d’or enflammant nos ébats,
nous plonge dans l’ambiance d’inégaux combats,
où le mâle vidé de sa sève déchante.

Ton nombril m’extasie de mille et un éclairs.
Comme il vient couronner l’attrait de ton teint clair,
qui me déboussole, m’électrifie et m’enchante.
© Raphaël Misère-Kouka
in Sonnets pour Mija (inédit, 2013)