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Je n’ai touché que tes cheveux
Banalement doux : de la mousse !
Ce geste t’a désengoncé :
Tu bondis devant moi par jeu.
Nous avons vaguement dansé
Sur des musiques à secousses.

Ta bouche a rencontré ma bouche
Sans avoir eu besoin d’aveu.
Ta chemise, tu m’as laissé
L’ouvrir de façon peu farouche,
Gémissant quand j’ai agacé
Tes seins puis astiqué ta queue.

Je jouis que tu aies pris feu
Sous ma main impatiente et douce
Puis d’abondance ensemencée.
Pourtant c’est ton cœur que je veux,
Geoffroy - non ces plaisirs glacés
De hussard prompt à la détrousse.
© Robert Vigneau
inédit - 2008