Partager |

Sur le cul d'une demoiselle

Robert Angot L'éperonnière
Beau cul de marbre vif, dont l'amour fait la gloire, 
Cul dont les doux regards sont d'attraits embellis, 
Cul qui par sur tout autre obliges mes écrits, 
De sacrer vos honneurs au temple de Mémoire ; 
 
Cul qui sur tous les culs reportes la victoire, 
Cul qui passe en blancheur et le Rose de Lis, 
Cul de qui le mérite ogliges mes écrits 
De sacrer vos honneurs au temple de Mémoire, 
 
Beau cul, bien tant d'heur se marque assez en vous, 
Ce n'est pas le sujet qui fait qu'aux yeux de tous, 
J'étale en ces écrits, vos beautés que j'admire, 
 
Mais surtout, je vous aime ô beau cul tout divin 
Peut être le plus proche et l'unique voisin 
De ce doux Paradis où l'Amour se retire !
in Les nouveaux satires et exercices gaillards d'Angot l'Éperonnière par Prosper Blanchemain (Ed. A. Lemerre, 1877)