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Violent désir dans le désert

 

Cyr :

Ô Louise
Voulez-vous que je vous dise,
Depuis que j'ai vu
Votre nudité provocante
Digne des sirènes d'Alicante,
Sans cesse me tourmente
L'image de ce corps nu.

D'un oeil perçant
J'en détaille la belle ligne
Et tout autour devient vide.
Seuls vos bouche, sexe et seins
Ô Louise, focalisent mon regard avide.
Vos cuisses, vos yeux, vos reins,
Votre mont de Venus si saillant,
Comme vos tétons, me font signe.

Oui ! tout autour est un désert,
Mais votre image n'est point mirage.
J'ai tant la force d'y croire
De la toucher, de la boire,
Qu'en moi monte une torride rage
Qui me rend dur comme fer !

Ô Louise !
Ma verge-vision vise
Votre vulve aux plis sculptés,
Ma bouche s'électrise
A votre ventre au pubis bandé,
Mes mains sont aux prises
De vos seins soulevés !

Ô Louise !
Venez là que je vous vandalise !
Regardez ! J'ai laissé bondir
Hors de sa cage, viril hommage,
Ma verge dressée sauvage,
Qui vibre de plaisir.
Regardez ! Vers vous s'élance
Ma viol-lance !

OUI ! Maintenant ! j'ai le désir
De brutalement vous saisir
De viol-amant vous saillir
De vous voir défaillir !

Alors,
En rime ou en prose
En dose infime ou overdose,
Que la rencontre de nos mots
- D'ordure ou d'or -
En soit le vibrant écho !


Louise :

Livraison d’immondices sensuelles avec enluminures syllabiques,
Et suite en couleurs argentiques.
Mise en scène d’une parole éternelle,
Le théâtre des corps sur toile virtuelle.

Vous le souhaiteriez en mots calibrés, savants et travaillés,
Je ne sais le faire, pas tout à fait,
Alors,  vous dire pour vous satisfaire, vous emporter,
Dans la musique symphonique des possessions épidémiques,
Ça, je le puis, aux sons de vos envies et des miennes réunies.
 
Oh, monsieur, les douces violences que m’inspire votre lance,
L’air si simple de syllabes tendues dans le silence, dans la cadence infernale de l’intense,
De votre offrande tactile, mes horizons s’illuminent.
Je me plie, je fais allégeance au désir.
Dans les virtuelles certitudes où sommes-nous,
Sans la folie de l’expression, de l’envie,
Point de vit, point de cri.
 
Raide et plus encore, autant vous le serez, par mots interposés,
Autant je me ferai souple, douce, gouffres et béance insensée,
Oh ! monsieur, seriez-vous prêt,
A ne point vous servir dans l’instant, de votre si bel instrument,
Ralentir la cadence
Miser sur l’insistance de mon envie dévorante.
De nos chemins mots à mots,
Trouver les routes des peaux à peaux,
L’échine courbée, pieds et poings liés, je vous voudrais.
A m’offrir votre si beau fessier,
Oh ! Dieu qu’il m’inspire, qu’il m’attire, le rebondi de l’endroit,
A vouloir en connaitre,
Les gouts, les langueurs et les saveurs.
Serait-il un fruit défendu à mes féminins appétits…
Grand dieu, je ne le crois pas,
Vous avez le gout de l’ivresse à n’en pas douter,
Un rien de contrainte pour parfaire l’étreinte, saura vous combler.
J’aurai de l’impertinence, de soie et velours, je vous lierai,
J’oublierai pendant un temps votre fruit gorgé de vie,
Quémandant la moiteur, la chaleur, la glissade en terre suave,
Je vous veux biche aux abois, tremblante et suppliante,
Le regard aveuglé, la peau électrisée au moindre contact,
Savamment enrubanné, la posture alléchante,
Je serai un fauve, les crocs acérés, dégustant goulument,
Les chairs tendres et rebondies.
Oh, monsieur, voulez-vous m’offrir vos si belles fesses,
Donnez moi en le droit, c’est moi qui vous en supplie !!!

 

 

Retournement

 

Cyr :

Vous m'avez invité à vous montrer plus avant
D'autres de mes atouts bien vivants
Tel un toutou bien dressé
Je vous ai alors exposé
En lieu et place de mon sexe dressée
Le plus tendu des fessiers...

J'ai courbé l'échine
En bon chien docile
Dévoilant mon coté pile
Où cependant bande encore ma pine
Car loin de m'en offusquer
Votre demande m'a sur-excité !

Mais mes rondeurs seules
Absorbent vos yeux
Qui semblent deux billes
Qui de désir brillent
Sur ma lune offerte
Sur ma croupe ouverte :
Regard duel qui scrute
Les courbes de mon scrotum,
Eclairs nymphéum
Foudroyant mes boules en rut !

Puis, les bras chargés de lianes
Vous comptez bien créer des liens
Entre nos mots
Entre nos peaux...

Désir de bondage
Ô Louise je bande !
Liez-moi les mains et les pieds
De vos jeux je suis fou à lier !

Faites de moi le prisonnier
De vos caprices,
Titillez moi d'une langue supplice
Croquer claquez mon fessier
Perforez-le d'un doigt vengeur
Lucifer ou Satan
Délectez-vous de mes sueurs
froides
Je vous attends
Fébrile et roide !


Louise :


Oh ! monsieur, vous ne pouvez savoir,
Vous vous exhibez avec un tel savoir,
Vous me donnez faim, vous attisez mon envie,
Je m’en vais limer mes crocs, vous dévorez à la pleine lumière,
Je sors de ma tanière,
Comme un loup affamé,
Famélique, il va me falloir vous manger.
Bon dieu votre cul tendu, dansant devant mes yeux,
Mais, continuez, continuez donc, encore !
Vous me capturez, je vais vous attachez,
De liens de soie rouge,
Savamment vous asseoir,
Oh ! Mon prince glabre et servile,
Vous entravez un peu plus, vous menottez,
Il ne vous restera qu’une infime liberté,
Celle de soupirer,
Toujours et toujours un peu plus,
Ca y est, vous voilà immobilisé,
La fesse offerte à mes regards, la queue tendue,
Je me lèche les babines, je suis un fauve,
Je ne vous libèrerai pas de sitôt,
Ah ! Ça non,
Vous allez onduler de croupe à chaque coup de langue,
Je vais vous obliger , vous contraindre au supplice,
Vous faire crier grâce sous les délices,
De ma bouche vorace, ventousée au trou de votre cul,
Vous léchez, vous sucez, vous goutez toujours plus avant,
Me glisser, m’introduire, m’avancer,
Une pluie de doigts à l’orée de votre intime secret,
Abandonner un temps l’endroit,
La pointe de ma langue attardée sur votre tige raidie,
Butiner de ci de là,
Vos têtons quémandant morsure ;
Vous faire sursauter, frissonner,
Repartir à l’assaut de votre somptueux fessier,
Je ne résiste plus, monsieur,
A ce violent plaisir de vous enculer,
Vos narcotiques parfums d’homme m’ont enivré,
Je me saoule de vous, de vos divines et mâles odeurs,
Je me remplis les tympans de  vos râles,
Vos feulements de plaisirs,
C’est vous maintenant, qui plantez vos fesses sur la forêt de mes doigts,
C’est vous qui voulez plus, plus avant, plus loin, plus fort !!!
Où nous arrêterons nous !!!

Vous êtes mon obligé, très cher, gode de chair je n’ai point,
Mon enveloppe féminine aux courbes tout juste appuyées,
N’en est point dotée, j’en serai presque désolée,
Un cul pareil mérite récompense.
Mais je le sais, je puis vous vous satisfaire,
J’en ai tant l’envie, ce gouffre de désir,
Me fait pousser un vit,
Et je veux le voir votre cul offert,
Largement ouvert à vos folies et aux miennes réunies,
Vous bousculez mes sens, et j’encense votre anus,
Je me plante dans vos abysses, et je coulisse dans le fin conduit,
Je l’agrandis à la mesure de vos cris, jouissez donc monsieur,
Hurlez votre plaisir, de vous faire embrocher de la sorte,
Vous aimez, vous adorez, vous me priez,
Vous suppliez que je ne cesse, oh ! Non pas encore,
Vous voulez la brûlure en territoires rétrécis,
Vos fesses, champs de batailles,
Vous ne pouvez plus résister, le va et vient vous surprend,
Vous vous branlez, je vous branle,
Un jouet de plastique, fiché dans les chaleurs de votre cul.
Vous allez et venez à la vitesse de l’éclair,
Comme un forcené, à faire fondre l’objet.
Bon, dieu, vos béances sont bénédiction,
Pour mon gout multiples abandons,
Je n’en finirai pas de l’échange épistolaire,
C’est vous qui me contraignez à ne point me taire,
Exhibez-vous, j’essaierai encore et encore de vous satisfaire,
Quand viendra votre tour, je le promets, je vous l’assure,
Je me laisserai faire de la plus belle manière.

 

 

Caprices

Cyr :

Ô Louise, c'est un vrai délice
Que de subir tous vos caprices !

Vos mains animales
Qui griffent et claquent
Mes fesses et mes couilles
Vos mains qui font mal
Vos mains de mâle
Subtiles attaques
Aie ! Ouille !
Clac !

Vos dents de louve
Qui croquent mon cul
Et aussi trouvent
Mes tétons tendus
Hu !

Votre langue vive volcanique
Qui lèche entre mes fesses, lubrique,
L'étoile lisse de mon anus
Le titille, le fouette, le suce,
Caresse à la fois mordante et douce...
Avant d'y enfoncer un pouce
Rond et ferme comme le gland
D'un pénis adolescent
Qui me troue d'une secousse
Tellurique
Extatique...
Hic !

Puis chacun de vos doigts
Dans mes entrailles
Tiges mutines en émoi
Fébrile travail
Qui m'envahit, m'élargit,
Oh oui !

Oh oui ! Louise ! foutez moi !

Alors un vrai godmichet
Lime enfin mon petit trou minet
Je vous sens homme et femme à la fois
Sadienne androgyne aux abois

Oh oui ! Louise ! foutez moi !

Pleine de rage et d'allure
Vous mettez alors un god ceinture,
Et c'est moi qui fait la pute.
Votre ventre plat bute
Contre mes rondes fesses,
Le membre factice est rentré
Dans mon antre tout entier
Tenant ses somp-tueuses promesses...

Pendant que vous m'enculez
Pour notre plaisir commun,
Je sens vos mains
En promenade
Sur mes couilles gonflées
Douces et lisses gonades,
Et sur ma verge tendue
comme ce god en mon cul !

Une main qui branle mon dard
Dard-dard,
L'autre qui serre
Dans un anneau de fer
Mes testicules,
Et ce god puissant
Qui m'encule
Profondément !

Je crie mon plaisir
De douleur mêlée,
Oh oui ! je vais jouir !
Sous vos embardées
et vos mains de branlée

Ô Louise en rût
Vos assauts upercuts
Qui dans mon cul font la culbute,
Et votre main si serrée
Qui masturbe mon membre dressé
Me font enfin éjaculer !

Des jets de foutre filent en extase
Sur le sol où ils s'écrasent
Et, laissant dans mon conduit anal
Le god planté comme un fier fanal,
Vous venez
Vous allonger
A mes côtés
Pour m'ordonner
De tout lécher,
Et, le miel ainsi récolté
Dans votre bouche verser
Pour nos langues lier
Dans un baveux baiser...

Ô Louise ! le foutre est en nous !
Foutre de nous...


Louise :

Mon très cher, vous voilà donc vidé,
Après vous avoir suavement malmené,
Serein et repu.
De somptueuse façon,
Vous avez connu l’abandon.
Me voilà chancelante et pantelante,
De mes abus.
A vous maintenant de faire de moi votre poupée,
Entrainez moi dans vos folies,
Faites moi connaitre la jungle de votre tête,
De vos caprices de chair, faites moi le don,
Oh ! Je vous donne tous les droits,
Toutes les autorisations, je sais que là,
Je connaitrais le grand frisson,
Je vous confie ma vie,
Abusez de vous, abusez-moi, abusez de moi
Je ferai de vous le roi,
D’un royaume inconnu,
Empereur d’une planète charnelle,
Oh ! Monsieur, je vous en prie, encore,
Faites-moi belle, sous vos caresses sensuelles,
Point de cruauté, point de servilité,
Juste l’immense liberté,
De vous laisser maître,
Allez !!! Soyez bon joueur,
Je suis certaine que vous savez l’être.
J’ai fermé les yeux,
Je ne regarde plus les cieux,
La nuque légèrement inclinée,
Je vous attends…


Cyr :

Si vous faîtes maintenant de moi votre maître,
Je ne peux vous promettre
"Point de cruauté, point de servilité"
Il me faut là toute liberté !

Ne vous affolez point cependant
La torture glissera suavement
Comme une chaude et douce lave
Sur votre corps esclave

Je ne dominerai vos désirs
Que pour votre plus grand plaisir...

 

Le donjon secret

Cyr :

Je vous ai chlorophormée, enlevée, kidnappée,
Yeux bandés, bouche baillonnée, pieds et poings liés
Jusqu'à mon donjon secret.
Et malgré vos sens aux aguets,
Quand soudain vos paupières s'ouvrent
Sur une petite pièce ronde
Aux murs sales qui par endroits s'effondrent,
Vous ne pourriez dire où cela se trouve.

Vous vous éveillez sans foi ni loi,
Bras et cuisses en croix
Planant dans les airs, nue sous une frêle guenille
Qui laisse échapper un petit bout de vos seins,
Suspendue par des chaînes à vos poignets et chevilles
Et par une ceinture de cuir à votre bassin.

Je suis en dessous de vous
Vous reluquant en me branlant
Comme un beau diable bandant
Vous n'osez mots dire
Mais devez me maudire
Au plus profond de vous !

A vous maintenant de subir mes caprices !

D'abord découvrir tout votre corps :
D'un geste rageur je déchire la toile grossière
Qui protégeait votre pudeur encore,
Votre nudité soudain jailli dans sa beauté princière
Vision ô combien bandative, de pur délice,
Que votre superbe corps ainsi offert
Ecartelé, grand ouvert !

A petit feux,
Je débute mon exploration :
J'effleure en un vice subtil
Chaque parcelle de votre peau,
Du bout des doigts je trace
Des chemins salaces
Plasmodiant d'étranges mots
Tel un chaman érectile
En pleine communion
En plein jeu.

Soudain ma danse s'arrête sur une cible
A vos mamelles qui pendent
Mes doigt se tendent
Et pincent vos petits seins sensibles
Jusqu'à ce que chauffés rouge sang
Tout tendus et tout durs
Je les fassent fondre dans ma bouche
Pshiii... chaud-froid si farouche !
Et à nouveau les torture
Cette fois entre mes dents.

Puis je passe à votre chatte
Juteux abricot bien lisse
Que je veux rendre écarlate,
Tenant fermement vos cuisses
Je vous viole de ma langue
M'y engouffrant avec ardeur
Pendant un bon quart d'heure
Fiévreux dialogue en mille langues
Que j'interrompe soudainement
Vous laissant poupée pantelante
Cuisses inondées, bouche haletante,
Au bord de la jouissance
Sur le fil du rasoir,
Plaisir expectatoire...

Mais c'est assez de jouer
De ma bouche et de mes mains,
J'ai mon membre armé
Long comme une lance, gros comme un poing,
Qui réclame vos seins et vos cuisses
Pour en tirer aussi de nouveaux supplices.

Et je veux là encore vous laisser dans l'attente
Même si, malgré moi, vous pourfendre me tente.

J'abaisse vos chaînes jusqu'à mon dard
Et m'en vais le promener au hasard :

Je le saisis d'une main, fier brûlot,
Pour le frotter
Sur chaque parcelle de vos muqueuses
(bouche, vulve, anus)
Pour frapper
Chaque recoin de votre peau
(sein, joue, fesses et bien plus...)
En une folle ballade vicieuse !

A vous très chère
De faire voyager ma verge !
Que par vos monts et vos berges,
S'embrasent nos chairs !


Louise :

Oh monsieur, vous m’avez embastillée,
Solidement liée, habillement ficelée,
Me voilà réduite à soupirer
J’enrage de ne point pouvoir vous attraper,
La promenade de votre queue sur la pointe de mes tétons durcis,
M’arrache de longs cris,

Oh ! La suave morsure qui déchire mon ventre,
La monstrueuse envie qui sort de son antre,
Je vous hurle, je vous supplie,
Mais venez donc, au plus prés de moi,
Soyez clément, baisez-moi, je vous en prie,

Mais là ne sont point vos immédiats projets,
Vous vous branlez sur le moindre centimètre carré de mon anatomie,
Vous baladez votre membre en une longue promenade de santé !!!
Ma chatte coulante, écumante, de liqueurs débordantes,
Se contracte en un irrépréssible Kâma-Sûtra animal,

Mais bon dieu, entamez ce tango, peaux à peaux,
Cessez de me faire languir,
Arrêter votre promenade clitoridienne,
Je vais défaillir,
Venez donc me saillir,
Enfoncez vous dans mes brulantes muqueuses,
Venez m’affolez et me calmez tout à la fois,
Occupez vous de ma chatte ou de mon cul,

Mais remplissez ces vides de si gouteuses raideurs.
Je n’en puis plus de ses  seuls frôlements,
Je n’en puis plus de seulement l’admirer,
Il me la faut chevillée au chaud de mes entrailles,

Oh ! Soyez vaillant, avec un si bel instrument,
Rien ne peut vous être interdit,
Chevauchez-moi, embrochez-moi,
Clouez-moi de votre sexe fier et conquérant,
Prenez mes fesses, mon sexe ou ma bouche,

Dans l’ordre qui vous siéra,
Vous avez tous les droits ;
Dans le creux de vos bras,
Je m’évaderai de moi….

 

Le feu au ventre

Cyr :

Ô vos mots me suppliant de vous prendre
Font qu'à leur lecture là je bande !
Et j'ai fort envie moi aussi
De répondre à vos cris
 
Mais faites encore germer d'autres images
Selon la contrainte actuelle je vous prie
Faites moi encore bander sans un pli
Je saurais vous rendre hommage

 


Louise :

Vos désirs sont des ordres, et je m'y plie de bonne grâce

Eh ! bien très cher je n’en vais vous satisfaire,
Parce que vos compliments ne vont droit au ventre,
Et qu’au fond de lui naissent images
Et romance indécente,

Alors, je vais tendre mon cou,
Devenir gracile et docile,
La bouche humide et gourmande,
Me passer la langue sur les lèvres,
Les adoucir, les assouplir encore un peu,
Qu’elles deviennent un suave fourreau,

Monsieur, faites-moi la grâce,
Ne me mettez point en disgrâce,
Approchez vous donc un peu,
Que je vous sente mieux,
Que mes narines se remplissent de l’odeur de votre queue,
Que je la voie frémissante, et divinement bandante,
Offrez sa violence raide,

Mais venez donc un peu plus près,
Que je vous suce,
Que je vous gobe, que je vous engobe,
Dans ma mer déchainée de ma salive.

Oh, je serai mutine, je vous toucherai de la pointe acérée
De mon humide instrument mobile,
Le bout si sensible de votre gland,
Vous décalotter, plus avant en vous lichant impudiquement,
Vous faire perdre la tête,
Emprisonné dans mes déferlantes de salive,
Aller et venir avec une infinie lenteur,

Oh ! si doucement que cela devienne exaspérant,
Que vos mouvements de bassin,
Involontaires, vous fassent perdre tout contrôle,
Vous perdez pied, vous prenez ma bouche,
Vous oubliez vos plans et vos calculs,

C’est moi la reine, la bouche grande ouverte,
Un sourire d’ange pervers peint sur la figure,
Qui vous exhorte de jouir,
Là toute de suite et maintenant,
Dans l’antre rose, ourlé de pétales carmin,
De ma bouche affamée,
Votre semence dessine de belles trainées blanches,
Aux commissures de mes lèvres,

Monsieur,
J’ai le feu au ventre….


Cyr :

- Reprise sous mon angle... tendu -

Ah ! Votre mise en bouche
Qui finit d'une belle douche
Ô Louise !
Est si exquise
Que l'envie me prend
De revivre ce moment.

Vous avez tendu votre cou
Exposant votre tête altière
Et vos beaux yeux enfiévrés
Face à mon fouet de chair
Si fièrement bandé
Dont j'ai posé le bout
Sur votre joue
Y laissant la trace
D'une goutte de mon désir.

Ensuite je passe
Et glisse mon sexe souple
Tout le long de votre jugulaire
Allant même lècher vos lobes d'oreilles
De mon gland baveux, rouge groseille,
Et provocant un frisson de plaisir
Qui n'est pas pour vous déplaire.
 
A votre cou je m'accouple,
J'y frotte ma bite
En longs va-et-viens
Qui autant que moi vous excite
Je le sens bien.

Votre bouche voudrait m'attraper
Mais d'un bond mon dard s'est déployé
Verge tendue aux nues
Fendant soudain l'espace
Venant cogner votre visage
Et y laissant sa trace
Troublant hommage...

Plusieurs fois votre front
J'ai frappé d'une pine bien raide
Mais malgré cet affront
Vous n'avez pas crié à l'aide.

Puis je me suis encore frotté
Glissant aux coins de vos lèvres
Ecrasant votre nez
Et, comme dans un rêve,
Laissant votre langue sortir
Pour tenter de me lécher
Vous avez pu sentir
L'espace d'un sublime instant
Le poids bouillonnant
De mes bourses gonflées.

Là, au même moment crucial,
A envahi vos narines
Le parfum doux-amer, d'une violence marine,
De ma queue en rut,
Parfum retenu d'un sperme brut,
Rêve d'éjaculation faciale...

Votre bouche haletante et rageuse
Réussi alors à gober mes valseuses,
Avide de ma chair
Elle les suce goulue
Et je laisse faire
Cette emprise que je n'ai pas voulu.

Ah ! Diable que c'est bon
De noyer mes roustons
Dans la chaude salive
De votre langue vive !

Ah ! C'est un plaisir absolu
Que de voir votre corps suspendu
Rivé au mien par votre seule bouche
Suçant mes couilles lisses et nues !
Ô Louise ! Là vous avez fait mouche !

Je perds soudain tout contrôle
Et prenant vos cheveux fous à deux mains
J'enfourne d'un puissant coup de sonde
Mon pénis gros comme un poing
Dans votre gorge profonde
Qui, jouant parfaitement son rôle,
M'accueille tout offerte
A mes caprices alertes.

Ô Louise !
Je me sens toute folie permise
Et baise maintenant avec ardeur
Vos lèvres qui suffoquent sous mes coups
Et pourtant trouvent encore la force
De pomper ma verge en chaleur
Jusqu'à ce qu'enfin j'explose en vous,
Bite tendue, bombant le torse,
Un lait onctueux et abondant
En jets de foutre saccadés, jouissif  bouillonnement
De vie qui bientôt se déverse,
Ô oui dans une belle grimace perverse,
Aux coins de vos lèvres de satin
Ô Louise ma sublime catin !

J'ai joui
Et maintenant au grand soleil, oui,
Sortons nous ébattre libres de tout liens
Je veux vous saillir enfin,
Lâchons nos désirs de fusion de nos corps nus
Dans un rut débridé, car si longtemps attendu...

 

 

Ebats libres

Louise :

Alors vous nous voulez à la pleine lumière,
Vous voulez que nous baisions,
Dans un grand frisson sous un soleil de plomb,

Eh bien ! Qu’il en soit ainsi,
Sans plus de liens, sans plus de freins,
Sans plus rien d’autre que notre animale expression,
Vos raideurs victorieuses, mes coulures d’abandon
Peignant sur ma chatte un sourire aux éclats,
Dessinant sur votre queue des trainées écarlates,
Monsieur, n’hésitons plus, calmons notre faim,
Qu’il nous soit donné de faire fusionner la matière,
Devenons volcaniques,
Les étendues épidermiques de nos enveloppes
Se fondant l’une dans l’autre,
A l’envie monstre, ouvrant toutes les portes,

Oh ! bien soyons fous,
Soyons rois de nos territoires secrets,
Laissons s’évader l’essence,
Cette volatile perception, qui offre l’abandon
La somptueuse évasion,
Ejaculons de concert nos humeurs et nos saveurs,
Remplissons nos poumons de narcotiques odeurs,

Mais bon dieu, baisons, baisons
Comme des rois,
Avec le soleil pour témoin,
Devenons lumineux et chaud,
Tout comme lui,
Consumons-nous dans les frissons

Je veux tout de vous, vous voulez tout de moi.
Et l’on se noie
Dans le sublime de l’extase.

Si vous saviez ce que je peux être docile,
Avec vous je serai gracile,
Ballerine écartelée, dans un grand écart flagrant,
Je serai un chaton affamé,
Vous suivant sans broncher,
Nous réchauffer sous un soleil de plein été,
Allons, mais allons donc, entamons ce ballet,
Cette valse des origines,
Nus, avec rien d’autre que notre désir
Pour meubler l’espace,
Nos soupirs violent d’extase,
Eteignant le chant des oiseaux,
Mélangeons nos peaux,
Enroulons-nous
Comme de gros matous,
A ronronner notre plaisir


Cyr :

Fini les attentes, les rétentions.
J'ai faim de vous
Faim de loup
Sous ce soleil de fer.
J'ai soif de votre corps grand ouvert
A ma terrible érection.

Tel un fauve lâché dans l'arêne
Je me jette en vous, à perdre haleine
Je suis Lion rugissant, désir animal,
Electron libre, fleur de mâle !

Vos longues jambes sont au levant
Et mon sexe au solstice.
Un vent chaud et puissant
Tempête enfin entre vos cuisses.

Fusion débridée,
Danse diabolique !
Parfum d'étuve,
Fragrance de rut...
Combat de chair, extatique !
Frottements des corps, en culbutes...

Fission ardente de mon dard si dur
En votre vulve femelle
Volcan véloce.
Bataille féroce
Où mon bâton bandant abjure
Sa force en votre ciel.

Ô votre vulve est un fourreau
Où mon épée s'enflamme
Et votre bouche est une eau
Où je bois votre âme.

Nous roulons enlacés,
Encagés l'un dans l'autre, ô rage !
De nos lèvres anthropophages
De nos soifs illimités !

Continuons donc le voyage
Nous sommes loin d'être lassés,
Chevauchez moi lubrique et sauvage
Belle amazone sur mon sexe dressé.


Louise :

Oh ! Très cher, je fus un instant ballerine,
La gestuelle déliée pour taire ma famine,
La posture gracile, la cuisse légère,
Vous ouvrir docile, de fragiles manières
Les portes du domicile de mes féroces envies.

Le soleil darde ses rayons,
Votre dard somptueux crayon,
Dessine sur mes muqueuses à l’abandon,
Sa peinture houleuse et savoureuse
Vous me dévorez de vos crocs de lion,
Vous vous engouffrez,
Et la rage me gagne, la frénésie,
Je deviens écuyère, les rennes entre dents,
Vous êtes une magnifique monture,
Solidement membré, un parfait étalon,
La peau luisante, la bite dure,

Oh qu’elle me donne faim,
Qu’elle met le feu au fond de moi,
Et la folie me gagne, mon bassin
Habité d’électricité,
Va et vient, ma chatte sauvage,
Vous engloutit

Oh, dieu quel bel attelage,
Mes mains plantées dans vos épaules,
Mon regard rivé au vôtre,
Mon sexe gant de velours,
Epousant votre vigoureuse queue,

Oh monsieur, vous êtes un jeune cheval,
Rendu fou, s’emballant dans la houle,
De mes mouilles déferlantes,
Je m’empale dans la saveur,
Je me plante sur votre raideur
Je le branle, je vous branle,
Contractions ventrales, sourire animal,

La chair monsieur, rien qu’elle
Et son langage,
Je vous prends, vous me prenez,
Je plonge ma langue dans votre bouche,
Je goutte votre souffle,
Je me désaltère à votre source,
Je vous dompte, vous me faites danser
Ma croupe rebondie arrimée
Alanguie à votre si bel instrument,
Je vous joue la mélodie de la possession….

 

 

Désir sodomite

Cyr :

Ainsi vous me montez d'équerre,
Déclarant la guerre
A mon sexe de fer,
Ô Louise Lucifer !

Et tournant sur cet axe
Vous me montrer alors vos fesses,
Sans craindre que je vous taxe
De provocatrice ou diablesse.

Me voilà aux prises
D'envies sodomites,
De vous carrer ma bite
Dans l'oignon, par surprise.

Soudain je me retire
Et vous enfourne derechef !
Je vous culbute et tire
Au centre de votre croupe,
Balançant mes troupes !
Et vous branlez du chef...

Ô ma belle, je vous empapaoute,
Comme aime à dire le poète.
Dans votre colon
Je viens dur et long,
J'y fais monter un air de fête !
Et vous branlez de la tête...

Vos chairs élastiques
Se distendent, s'évasent,
Sous la poussée de ma trique
Qui vibre d'extase.

Vous gémissez à quatre pattes,
Ecorchant vos genoux,
Tandis qu'au fond de vous
Votre ventre j'éclate !

Ô Louise, je vous empale
Votre trou de balle,
Et j'y déploie tant d'effort
(vous me direz si j'ai tord)
Que votre anus
Semble un trou d'obus
Au beau milieu de votre cul !


Louise :

M’enculer de la sorte,
Rien ne me plait autant,
Votre rage et votre force décuplées,
Par l’envie de vous sentir par mes chairs enserrées,
Mais si vous saviez le trou de mon cul,
Comme vous dites,
Avec vos désirs sodomites,
Mais je vous le tends je vous l’offre de bonne grâce
Et mieux encore,
Toutes mes béances sont pour vous
Creusées par le désir fou,
De vous satisfaire de me satisfaire,
Mais allez-y donc clouez de votre bite,
Plantez vous jusqu’à la garde,
Que je sente vos couilles battre sur l’arrondi de mes fesses,
Agrippez les hanches, accrochez vous,
Dans la cavalcade, je ne voudrais point vous perdre.
Eh bon dieu, que j’aime ça, cette intrusion violente,
Cette distension, qui électrise ma colonne vertébrale,
Me fait  voir des étoiles,
Monsieur, n’hésitez plus,
Branlez-vous à l’orée de mon cul,
Soyez prédateur de vos folles envies et des miennes confondues ?
Je vous aime aussi comme cela,
Maitre queue,
Oh je vous en prie, je vous en supplie
A genoux, dans la prière,
Emportez-moi dans vos folies,
Aussi rigide vous serez, aussi souple je me ferai….

Baisez-moi, très cher des mille manières
Qui naissent dans votre cervelle,
Il arrive un temps ou les pires sévices
Deviennent de purs délices……

 

 

Promenade sous les arbres


Cyr :

Tel un malin génie adepte de Sade,
De Sodome ou de Gomorrhe
J'exaucerai vos voeux de cavalcades
Jusqu'à ma petite mort.

D'abord, ma lance toujours bien plantée
Dans votre anus étoilé,
Je saisis vos cheveux, vous cabrant,
Viol cabriole qui en profond coups de butoirs
Vous fait aller de l'avant
Au rythme blasphématoire de mon cruel encensoir !

Je vous ballade ainsi de mon bout
Fiché droit et raide en vous
Promenade chaotique
Pantomine érotique
Dirigée par ma maître trique
En votre théâtre lubrique.

Vos seins fouettent les herbes hautes alentour
Et vous feulez un chant d'amour
A chacun des mouvements
De ma verge astre levant !

Vos mains creusent dans la terre
Un sillon de plaisir
Telle ma queue en colère
Dans votre cul saphir !

Je vous transporte avec rage et malice
Dans la campagne bleue
Jusqu'à un chène centenaire
Au tronc rude et noueux
Et, me dressant debout, je vous hisse.
Ainsi brandie dans les airs
Sur ma flèche apache
Je bande mon arc et vous attache
A l'arbre dont l'écorse dure
Caresse vos seins et vos cuisses
Tandis que je poursuis l'aventure
Entre vos fesses aux mille délices...


Louise :

Oui je la veux cette communion dans la nature,
Cette fusion à l’écorce mature d’un arbre millénaire,
Profitez du chemin des abysses de mon corps,
Mélangez moi aux veines du bois,
Continuons ce langage,
Je le trouve plus beau que tout,
D’autre ni voit que laideur,
En ces heures tourmentées,
Je préfère vos tempêtes,
Vos raides conquêtes, tout de vous
M’emporte, m’entraine, et m’embellit,
Fut-ce t-il y laisser ma peau sur la rugosité
De l’écorce,  je préfère y déchirer mes chairs
M’évader dans les folies des origines de mère
Nature

 

 

Tempête sur un cul

Cyr :

Mon sexe tempête
Est à la fête
Dans votre cul qui ne cesse de se tendre,
Manifeste et magnifique offrande.

Ô Louise, ma soumise insoumise,
Ma verge telle une vague, telle une lame,
Le roc de vos chairs et muqueuses brise !
Pas de place pour le vague à l'âme
Je vous veux banquise conquise
Où je glisse lame de fond
En vous si profond,
Raz de marée, Tsunami,
Dans vos plus secrets replis.

Et dans cette torture
J'ai le sexe gai.
Mes grands coups de pagaie
Je le sais, cela vous plait,
De partager cette aventure
De me sentir long et dur...

Vos seins pointent
Figures de proue
Tandis que je vous troue
Le petit trou
Et vous porte atteinte
D'une joie non feinte.

Votre seul recours
Pour suivre cette traversée
Au long cours
Est de vous amarrer
A l'arbre au point du jour
Où je vous ai mené.

Vos seins pointent et frottent
L'écorse corsée du vieux chêne,
Votre peau s'y enchaîne.
Votre envie est forte
Au contact des naturelles essences
Que diffuse le bois vert,
Cela excite tout autant vos sens
Que mon tronc noueux qui se déchaîne
Dans votre divin derrière.

Ô Louise, mes mains ont pris vos hanches
En vous nerveux je me déhanche,
Mes dents plantées dans vos tendres épaules
Nous voguons vers le plus magnétique des pôles !

L'orgasme monte dans vos muqueuses
Prêt à jaillir telle une folle incendie,
Ma queue se tend, se gonfle, heureuse...
Je râle, je souffle, je ris !

Ô contez moi, ce plaisir suprême
De vous faire jouir
Puis, de faire exploser ma crême
Là où cela vous fait plaisir...

 


Louise :

Ah ! vous dire la jouissance,
Ah ! vous conter ce parcours,
Ces terribles incidences, ces magnifiques indécences,

Monsieur, c’est la tempête sous ma peau,
C’est l’ouragan qui se déchaine,
C’est la folie qui m’enchaine,
Je ne me veux plus que captive et lascive,
Offerte juste aux tréfonds de mon âme,

Et cette lame de fond,
Cette impériale déferlante m’emporte,
Comment vous le dire, comment vous le faire sentir,
Vous si lointain,
Quand mon bassin vient percuter le vôtre,
Quand le rythme bat son plein,
Que nos corps se percutent dans une même note
Quand le plaisir s’exprime à l’unisson,
Quand votre queue entre et sort,
Quand ma chatte court après elle,
Dans la même symphonie sonore,
Que nos « oui »,  nos « non »
Parlent la même langue, et que l’on s’empale,
L’on se rencontre dans un autre monde,

J’ai la tête qui tourne, je verrai des étoiles,
Même si le ciel n’était plus là,

Je me fais fontaine, je gicle je déborde de moi,
Je me répands, je crie mon envie et mon désir !

Vous avez tous les droits,
Ejaculez où bon vous semblera,
Votre queue, votre langue et vos doigts,
M’ont donné à voir le paradis.
 

Cyr :

Comme une lame montante
Comme une déferlante,
La sève s'est élèvée dans mon tronc,
Mon cri s'est accroché aux vôtres.
Ma verge s'est tendue
Dans votre cul
Merveilleux hôte...

Puis, elle a pris soudain les voiles
A pleine vitesse
Pour surfer entre vos fesses
Et tisser sa toile
Faisant jaillir de sa plume
L'encre blanche de mon écume...

Splash, Flac, Flic, Floc !
A longs coups de jets d'estoc
La queue vibrante, en transe,
Je zèbre votre dos de ma semence.

Vous faites volte-face,
Je vous inonde la face
De sillons crémeux !
De votre bouche à vos yeux
Vous en récoltez la trace...

Enfin, vous saisissant de l'arrosoir
Vous faites gicler sur vos douces poires
Mes dernières salves, mes ultimes élans !
Tétons roses sur lit de sperme blanc...

Vous voilà couverte de ma jouissance
Marque sauvage de notre indécence
Hommage à chaque atout de votre corps
Qu'il me faudra revivre encore !

Ainsi s'achève
Ô mon Eve ! Ô ma Louise !
Un furieux rêve
Qui s'avérait de mise...

 

FIN

 

© Cyr et Louise Gabriel
2008