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Je vois l'amoureuse Isabelle,
Qui du coeur et des yeux m'appelle,
Disant, éteins mes feux ardents,
Mets ici ton gros doigt et bouche
Bien hardiement ma basse bouche,
Car elle n'eut jamais de dents.

 

Isabelle est molle au milieu
Où se loge le petit dieu ;
Cependant la bonne Isabelle
A durs les tétins et les bras :
C'est parce que le haut, dit-elle,
N'est point battu comme le bas.
in Le Parnasse des poètes satyriques établi par G. Bourgueil (Ed. Passage du Nord/Ouest, 2002) – p. 8 et 10