Dans nos ébats...
Gabriel Seinac Meilhan
(...)
Dans nos ébats elle se montre active,
Forge cent tours, s'agite du Croupion,
Me fait goûter tous les plaisirs du Con.
Sur mon Coccyx apuyant ses deux jambes,
Etroitement sur son sein me pressant,
Tirant parti d'attitudes ingambes*
Suivant le feu de son tempéramment,
A gros bouillons dix fois son foutre coule,
Son oeil mourrant exprime ses plaisirs.
Ainsi, passant de désirs en désirs,
Dans nos exploits la nuit bientôt s'écoule.
Et le soleil rend à peine le jour,
Qu'outre-passant les Colonnes d'Hercule,
Mon vit monté de plus belle éjacule,
Prêt à mourir dans le temple d'Amour.
A mes ardeurs la Nature commande,
Dans leur excès elle arrête mes feux.
Mon Arc fléchit, il mollit, je débande,
Un doux sommeil vient me fermer les yeux,
Entre les bras de ma Nymphe pâmée,
Entortillé d'un air voluptueux,
Je goûte en paix les présents de Morphée.
Mon corps refait n'est que plus vigoureux.
Au point du jour la prudente Matrône
Donne ses soins à nôtre déjeuné,
Et de l'Amour nous ne quittons le trône
Qu'après avoir derechef engaîné.
(...)
* agiles
Dans nos ébats elle se montre active,
Forge cent tours, s'agite du Croupion,
Me fait goûter tous les plaisirs du Con.
Sur mon Coccyx apuyant ses deux jambes,
Etroitement sur son sein me pressant,
Tirant parti d'attitudes ingambes*
Suivant le feu de son tempéramment,
A gros bouillons dix fois son foutre coule,
Son oeil mourrant exprime ses plaisirs.
Ainsi, passant de désirs en désirs,
Dans nos exploits la nuit bientôt s'écoule.
Et le soleil rend à peine le jour,
Qu'outre-passant les Colonnes d'Hercule,
Mon vit monté de plus belle éjacule,
Prêt à mourir dans le temple d'Amour.
A mes ardeurs la Nature commande,
Dans leur excès elle arrête mes feux.
Mon Arc fléchit, il mollit, je débande,
Un doux sommeil vient me fermer les yeux,
Entre les bras de ma Nymphe pâmée,
Entortillé d'un air voluptueux,
Je goûte en paix les présents de Morphée.
Mon corps refait n'est que plus vigoureux.
Au point du jour la prudente Matrône
Donne ses soins à nôtre déjeuné,
Et de l'Amour nous ne quittons le trône
Qu'après avoir derechef engaîné.
(...)
* agiles
La Foutro-manie - Poème lubrique - A Sardanapalis, aux dépens des Amateurs - 1776
Chant Quatrième (extrait) - p. 51-52