Ta poitrine palpite à ma paume complice,
De la gorge velue aux mornes qui en saillent
Et qui font à ton torse un fier couple d’écailles,
Buste sculpté de chair vive où ma main s’immisce.
Au sommet du mont gauche une aréole étend
Sa cicatrice autour du mamelon que suce
Ma langue de gourmand, comme émerge un lotus
Dont le charme me fait oublier ma maman.
Mordillant ardemment ta mollasse mamelle,
Des filins de salive aux longs poils noirs se mêlent,
Cependant que le cap de ton plus noble sein
Se dresse, figurant un guetteur tégénaire
Qui veille sur un fil et sonne le tocsin
Quand mon désir s’entoile en ton maquis mammaire.
De la gorge velue aux mornes qui en saillent
Et qui font à ton torse un fier couple d’écailles,
Buste sculpté de chair vive où ma main s’immisce.
Au sommet du mont gauche une aréole étend
Sa cicatrice autour du mamelon que suce
Ma langue de gourmand, comme émerge un lotus
Dont le charme me fait oublier ma maman.
Mordillant ardemment ta mollasse mamelle,
Des filins de salive aux longs poils noirs se mêlent,
Cependant que le cap de ton plus noble sein
Se dresse, figurant un guetteur tégénaire
Qui veille sur un fil et sonne le tocsin
Quand mon désir s’entoile en ton maquis mammaire.
© Lionel Labosse
in Blasons du corps masculin (Magazine Gai Pied n°330, 1988)
in Blasons du corps masculin (Magazine Gai Pied n°330, 1988)