Laisse mes doigts lisser, peigner ton poil à moelle,
Laisse-moi me brûler dans ton volcan velu,
Laisse-moi m’immiscer dans ton antre poilu,
Laisse-moi te téter la mangue chair et poils.
Que ma main te ratisse et carde ta poitrine ;
Que ma langue s’agace à ton pubis hirsute ;
Qu’entre mes dents tes poils se coincent, zut de zut !
Que mon cul gélifie le cil dur de ta pine.
Ton cuir est chevelu ; que poilu soit ton corps ;
Que mon nez y absorbe une odeur que j’adore.
Du sourcil au mollet, quel fumet fauve flaire
Ma truffe ? Qu’ai-je perdu au fond de ta friche ?
Quel faon jamais né, ours, lèche si mal la biche
Qui s’éveille en moi quand tu surgis sur ma terre ?
Laisse-moi me brûler dans ton volcan velu,
Laisse-moi m’immiscer dans ton antre poilu,
Laisse-moi te téter la mangue chair et poils.
Que ma main te ratisse et carde ta poitrine ;
Que ma langue s’agace à ton pubis hirsute ;
Qu’entre mes dents tes poils se coincent, zut de zut !
Que mon cul gélifie le cil dur de ta pine.
Ton cuir est chevelu ; que poilu soit ton corps ;
Que mon nez y absorbe une odeur que j’adore.
Du sourcil au mollet, quel fumet fauve flaire
Ma truffe ? Qu’ai-je perdu au fond de ta friche ?
Quel faon jamais né, ours, lèche si mal la biche
Qui s’éveille en moi quand tu surgis sur ma terre ?
© Lionel Labosse
inédit 2008
inédit 2008