Je n'aime plus qu'un nom de Catherine,
J'en aime deux portant ce même nom :
L'une a mon coeur, pour avoir un surnom
Qui correspond à sa vertu divine ;
Et quant à l'autre, à voir sa douce mine,
Son embonpoint, son visage si bon,
Je crois qu'elle a belle motte et beau Con :
Elle aura donc mon Vit pour contremine.
Je ne veux pas pourtant l'assujetir
Tant en ce point qu'il ne puisse partir,
Car s'il plaisait à la Dame première
De me prêter ce que j'aime trop mieux :
Son Con, son flanc, plus qu'un trait de ses yeux.
Je l'aime bien autant que la dernière.
J'en aime deux portant ce même nom :
L'une a mon coeur, pour avoir un surnom
Qui correspond à sa vertu divine ;
Et quant à l'autre, à voir sa douce mine,
Son embonpoint, son visage si bon,
Je crois qu'elle a belle motte et beau Con :
Elle aura donc mon Vit pour contremine.
Je ne veux pas pourtant l'assujetir
Tant en ce point qu'il ne puisse partir,
Car s'il plaisait à la Dame première
De me prêter ce que j'aime trop mieux :
Son Con, son flanc, plus qu'un trait de ses yeux.
Je l'aime bien autant que la dernière.
cité in La poésie érotique (Marcel Béalu, Ed. Seghers, 1974) - p. 71-72