Son con est sans secret, sa vulve est sans mystère,
Mais j'ai pris cette nuit, en un moment son cul.
Elle était endormie, aussi j'ai dû me taire,
Celle à qui je l'ai fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai piné près d'elle inaperçu,
Sans me l'asticoter et pourtant solitaire ;
J'aurais planté mon bout dans cette jeune terre,
Et sans rien demander elle aura tout reçu.
En elle, à qui Dieu fit la fesse douce et tendre,
Je suivrai mon chemin, me distrayant d'entendre
Ce bruit que dans la glaise on fait à chaque pas.
Au postère de voir ma semence fidèle
Elle dira, vidant son cul tout rempli d'elle :
"Quel est donc ce blanc d'oeuf ?" et ne comprendra pas...
Note : ce poème est un pastiche du sonnet de Félix Arvers
Cité par J.P. Goujon dans son Anthologie de la poésie érotique francaise ( Ed. Fayard 2004, p. 731-32)