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Maurice Magre

Maurice Magre (1877-1941) publie ses premiers poèmes à l'âge de 15 ans dans la revue toulousaine Éssais de Jeunes. Son premier recueil parait alors qu'il a 25 ans. Cette période est marquée par une vie de bohème et de débauche, sous l'égide de l'opium et de toutes les jouissances. Ses recueils d'alors célébrent la mort, les déviances et l'érotisme, citons : Les Lèvres et le secret, en 1906 - Les Belles de nuit, en 1913 et La Montée aux enfers, en 1918, dont sont extraits les poèmes présentés ici (faute d'avoir lu les autres recueils).

En 1924, Le Figaro écrit : "Magre est un anarchiste, un individualiste, un sadique, un opiomane. Il a tous les défauts, c'est un très grand écrivain. Il faut lire son œuvre". La maturité aidant, Maurice Magre mène ensuite une vie plus calme, dirigée par une quête spirituelle. Il publie une quarantaine d'ouvrages : romans, pièces de théâtre, essais historique et ésotériques... Dans le registre de l'érotisme, on peut citer La Vie amoureuse de Messaline, La Vie des Courtisanes, ou encore L'Art de séduire les femmes. À partir des années 30, la maladie le gagne, ce qui ne l'empèche pas d'entreprendre un voyage vers les Indes en 1935, alors qu'il s'est converti au boudhisme.

Ses Confessions portent le titre : les Femmes, l'Amour, l'Opium, l'Idéal. Cela résume bien le personnage.

Ses textes

L'Incube et la Vierge
L'après-midi du Faune
La fille de Lucifer
La fille du sultan
La première nuit au couvent
La prière du soir
Le bain rouge
Le bal fantastique
Le châtiment du luxurieux
Épigraphe