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Paul Valéry

Poète, critique littéraire, essayiste, Paul Valéry (1871-1945) fut également sculpteur à ses heures perdues.

 

En 1889 ses premiers vers sont publiés dans la Revue maritime de Marseille. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Gide, Mallarmé et se lie d’amitié avec Pierre Louÿs, qu’il lui arrivera de nommer son « directeur spirituel ».En 1900 il écrit le poème Anne, jeune femme qui se laisse aller aux plaisirs solitaires... En 1917, sous l’influence de Gide notamment, il publie chez Gallimard La Jeune Parque, Aurore - long  poème en alexandrins qui rapporte la vie intérieure d'une jeune femme assise sur un rivage et qui se trouve partagée entre l'appel de ses désirs et son innocence.

 

De 1920 à 1928, il a une liaison tumultueuse avec la poétesse Catherine Pozzi. En 1922 il publie le recueil Charmes. La célébrité devait peu à peu l'élever au rang de « poète d’État » : il est élu à l'Académie française en 1925. La poésie, qui fit sa gloire, occupe cependant (en volume) moins du dixième de son oeuvre.

 

En 1937, à 67 ans, il débute une liaison passionnée avec Jeanne Loviton, 34 ans, écrivaine (sous le pseudo Jean Voilier) et égérie d’autres artistes, comme Saint-John Perse. Valéry lui adresse près d’un millier de lettres et plus de 150 poèmes jusqu'au 1er avril 1945, où Jeanne, qui a encore toute la vie devant elle, annonce à Paul son mariage avec Robert Denoël, éditeur, son amant depuis deux ans. “Ce jour de la Résurrection, fut pour moi celui de la mise au tombeau” écrit Valery qui devait mourir quelques mois après... Il recevra des funérailles nationales.

 

Les poèmes à Jeanne Loviton, que Valéry songeait en 1942 à publier sous le titre Corona, ne sont parus qu’en 2008. Sans doute parce qu'ils étaient les plus érotiques...

Ses textes

Anne
Dirai-je...
Diurne... Quatre, ou cinq, ou six...
En acte
Entre...
Goûter de vitamines
Heure
La Jeune Parque
Le Sylphe
Ode tactile
Ode vivante
Ode vivante
Poésie
Te vêtir...
À la profonde rose
Ébauche d'un serpent
Éros