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Jean-Nicolas Bouilly

Avocat au Parlement de Paris, puis de Troyes, Jean-Nicolas Bouilly (1763 - 1842) se lia avec Mirabeau et fut assez opportuniste en politique : il fut libéral, puis royaliste, révolutionnaire, royaliste à nouveau… selon les changements de régime.
A la chute de Robespierre, il fit partie de la Commission de l'instruction publique et fut un des principaux organisateurs des écoles primaires. La nécessité d'apprendre l'orthographe à sa fille lui fit notamment imaginer, en manière de dictées, des Contes – dont les Contes à ma fille (1809) – qui firent son succès populaire.
C’est cependant dans la littérature dramatique, pièces de théâtre, comédies lyriques, livrets d'opéra-comique, qu’il fut reconnu aussi par ses pairs. Ainsi, c’est de sa Léonore ou l'amour conjugal que s'est inspiré Beethoven pour écrire la partition de Fidelio. 
Ses écrits sont pour l’essentiel emprunts d’une morale pure, de tableaux gracieux ou touchants, et d’une sensibilité telle qu’on le surnomma, par dérision, le poète lacrymal… Il s’est parfois laissé aller à quelques chansons coquines.

Ses textes

La fiancée