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Mesdames qui avez inventé cet usage
De vous jouer vous-même à des vits de velours,
Si vous vouliez d’autrui rechercher le secours
Certes vous y auriez du plaisir davantage.
  
Pour apaiser d’un con la fureur et la rage,
Il lui faut un gros vit et lequel soit toujours
Bien roide et bien fourni de la sauce d’amour
Que l’on nomme du foutre en naturel langage.
  
Foutez-vous tout un jour, toutes deux s’il vous plaît
De vos gaudemichis, enfin tout cela n’est
Que pardonner l’amour par une moquerie.
 
Mais prendre à belle main un bon gros vit nerveux
Et en remplir d’un con le gosier chaleureux,
C’est le vrai jeu d’amour et la vrai fouterie. 
cité in Eros émerveillé - Anthologie... (Ed. Gallimard, 2012) - p. 64