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Philippe Savoyard

Ce chantre de la rue parisienne qui s'appelait lui-même "l'Orphée du Pont-Neuf" était aveugle et a commencé mendiant. Il accéda cependant à une réelle notoriété tant populaire que d'édition. 
 
Ses chansons bacchiques et érotiques étaient reprises dans les ruelles comme les cabarets et jusque dans les salons. Il est tantôt appelé "le savoyard", "le grand capitaine" ou "l'apollon de la grève". 
Ami du poète Saint-Amant, il est connu et cité dans leurs oeuvres par Cyrano de Bergerac et Boileau.

 

Il a laissé 3 recueils de chansons publié chez Jean Promé en 1645, 1656 et 1665, diffusant ainsi ses créations, mais également des productions de ses confrères.

 

" Messieurs, c'est que pour vivre heureux

Il faut rire, chanter & boire
Parmi les débats amoureux.
(...)
Je coule heureusement ma vie,
Je fréquente les Cabarets
Les plaisirs de la comédie,
Les jeux, la dance & les balets.
N'oubliez pas le Savoyart
Avec ses chansons dissolues :
S'il n'eut pas été si paillard,
Il n'aurait pas perdu la vue. "

 

(Extrait de Chanson nouvelle, à la gloire du Savoyard -  par lui-même)

 

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En savoir plus : 

PDF - Par Florence Gétreau 

Ses textes

Air de Cour facétieux
Chanson gaillarde...
À présent...