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L'autre jour, je vis dans un temple 
Vos beautés qui n'ont point d'exemple, 
Où, malgré le respect du lieu, 
Mon vit, levant sa rouge crête, 
Jugea que vous étiez plus prête 
A chevaucher qu'à prier Dieu.

Si nous eussions eu la licence, 

Ainsi qu'un siècle d'innocence, 
D'exécuter tous nos desseins, 
Je veux que le diable me tue, 
Si je ne vous eusse foutue, 
A la barbe de tous les saints !

in Les Priapées (Réédition Jules Gay, 1864)

Cité in La Muse lascive - Anthologie de la poésie érotique et pornographique française de 1560 à 1660 (Michel Jeanneret, Ed. José Corti, 2007)  - p. 318