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Anna Noailles

Anna Élisabeth De Brancovan, Comtesse De Noailles (1876-1933), est d'origine roumaine par son père, le Prince Grégoire Bassaraba De Brancovan, et grecque par sa mère, Raluka Musurus, qui fut une pianiste renommée.

 

Elle passe une enfance heureuse dans l'ivresse de la nature. Dès l’âge de treize ans elle s’exerça à la versification, influencée par Musset et surtout Hugo. Elle admire également Pierre Loti, Madame de Staël et George Sand. Son lyrisme passionné s'exalte dans une œuvre qui développe, d'une manière très personnelle, les grands thèmes de l'amour, de la nature et de la mort. Par sa poésie, elle célèbre les fougues du sentiment et les ardeurs de la jeunesse dans Cœur innombrable, 1901 - Éblouissements, 1907  et  Poème de l'amour, 1924.

 

On lui doit aussi des romans : Visage émerveillé (1904), journal d’amour d’une religieuse qui fit scandale ; des nouvelles : Les Innocentes, ou la sagesse des femmes (1923) et des Mémoires de son enfance et de son adolescence. Elle fut également peintre (pastels).

 

Anna De Noailles fut la première femme à devenir commandeur de la Légion d'honneur et à donner son nom à un prix de l'Académie française.

 

Elle fut l'amie de Proust dès 1893 et l'amante de Maurice Barrès dont elle fait la connaissance en 1896, un an avant son mariage avec le Comte Mathieu De Noailles. Elle fera la connaissance d’André Gide en 1902, puis de Jean Cocteau (qui restera un grand ami) en 1903, de Francis Jammes en 1906, de Colette...

Ses textes

Parfois...
Si il y avait un paradis...