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François Béroalde Verville

François Brouard (1556-1926), dit Béroalde De Verville est le fils de Mathieu Brouard, humaniste protestant et écrivain français, et de Marie Bletz qui meurt de la peste alors qu'il a 12 ans. A la Saint Barthélémy (1573) la famille est obligée de fuir pour Genève. Là, il reçoit une éducation à la fois religieuse et humaniste, fréquente notamment Pierre De L'Estoile et Agrippa D'Aubigné, favorisant son éveil culturel. Cependant (Suisse oblige...) il commence par apprendre l'horlogerie et l'orfèvrerie, puis la médecine et l'alchimie.

 

À la mort de son père en 1576, il décide de retourner à Paris et se converti au catholicisme. Il publie son premier ouvrage : Appréhensions spirituelles, puis en 1583 les Soupirs amoureux.

 

En 1589, il suit Henri III, chassé par la Ligue, dans son exil à Tours. Il survit en traduisant des ouvrages jusqu'à ce que le Roi retourne sur le trône et lui assure une sécurité financière qui lui permet de produire alors la majorité de son œuvre (traités de morale et de philosophie, romans, poésies...). Son ouvrage le plus connu est Le Moyen de parvenir (1617), satire piquante de la vie humaine, aux tendances libertines et irréligieuses, dont les sous-titres sont Coupe-cu de la Mélancolie et Vénus en belle humeur, tout un programme...

Ses textes

Le Mai